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    MédiasPolitique & Société

    Droit au blasphème, poil au culte

    par Arnaud Bihel 12 janvier 2015
    Ecrit par Arnaud Bihel 12 janvier 2015
    1,8K

    Blaspheme

    Le massacre de Charlie Hebdo a rouvert le débat sur le droit inconditionnel à se moquer des religions. Reporters sans Frontières veut faire réagir les responsables religieux. Au Canada, en Irlande, les lois qui punissent le blasphème sont remises en question.

     « Nous devons exiger que soit reconnu dorénavant, par tout le monde, le droit au blasphème ». Dans les prochains jours, Reporters sans Frontières (RSF) proposera aux responsables religieux de s’engager par une charte à reconnaître, « qu’ils ne sauraient imposer le sacré à autrui », a annoncé dimanche 11 janvier le président de RSF, Christophe Deloire.

    « Mon rêve ce soir, c’est que dans quelques mois, quand on sera allé voir tout le monde – les rabbins, les curés, les imams – tous puissent mettre à la porte de leurs édifices cette charte qui incite leurs ouailles, tous les croyants, à reconnaître que la liberté d’expression n’a pas de religion ».

    Le « droit au blasphème », c’est « l’esprit de Charlie », insiste l’avocat de l’hebdomadaire Richard Malka. « Je suis Charlie veut dire ‘vous avez le droit de critiquer ma religion, parce que ce n’est pas grave’. »

    Référendum en Irlande ?

    Si le blasphème n’est, de fait, pas un délit en France, il l’est encore dans d’autres pays occidentaux où le débat sur le sujet a pris une nouvelle résonance après le massacre de Charlie Hebdo, perpétré par des fanatiques qui prétendaient « venger le prophète ».

    Dans la très catholique Irlande, plusieurs responsables politiques ont relancé l’appel à un référendum portant sur la suppression de la notion de blasphème dans la constitution, où le délit de blasphème a même été renforcé par une loi de 2009. Le projet de référendum avait été évoqué à l’automne dernier par la ministre de la Justice Frances Fitzgerald, avant d’être progressivement enterré. Alors que le débat a ressurgi après l’attaque contre Charlie Hebdo, le gouvernement apparaît encore divisé sur l’opportunité d’une telle consultation. Le référendum sur le mariage homosexuel, qui se tiendra en mai, reste prioritaire.

    Au Canada aussi, des organisations font pression pour que le blasphème disparaisse du code pénal. Toute publication « blasphématoire » y est punie d’un maximum de deux ans de prison. Cela fait toutefois 80 ans que cette loi n’a pas été mise en pratique. La dernière fois qu’elle a été invoquée, c’était en 1979, par un prêtre qui voulait interdire la diffusion de ‘La Vie de Brian’, le film de Monty Pythons qui se moque de Jésus. Mais la justice n’a pas donné suite à la plainte.

    Motivations politiques

    Dans 32 pays du monde, dont 8 en Europe, des lois condamnent le blasphème, dans 87 la diffamation de la religion. Ce sont les journalistes, blogueurs et militants de pays musulmans qui paient le plus lourd tribut à cette sacralisation de la religion. relevait Reporters sans frontières en décembre 2013 dans son rapport “Blasphème : L’information sacrifiée sur l’autel de la religion”.

    La notion de blasphème, bien souvent, est utilisée pour servir des motivations politiques, comme le remarque par exemple Fareed Zakaria dans le Washington Post. Le Pakistan l’a fait surgir à la fin des années 1970, pour s’attirer les faveurs des islamistes contre l’opposition progressiste. Le blasphème est désormais sévèrement puni par la loi, et les fondamentalistes s’en servent à leur tour pour semer la mort. De même le Bangladesh, la Malaisie, la Turquie, l’Egypte, le Soudan, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite « ont tous utilisé des lois sur le blasphème pour emprisonner et mettre sous pression » des contestataires.

    Ce n’est d’ailleurs pas l’apanage des pays musulmans. En Russie, c’est sur ce fondement que des membres du groupe Pussy Riot ont été condamnées pour leur happening punk dans une église : Elles ont « humilié, d’une manière blasphématoire, les fondements séculaires de l’Église orthodoxe russe », relevait l’acte d’accusation.

     

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    Photo : Pancarte dans la manifestation du 11 janvier 2015. Par Duc sur Flickr

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