Valérie Trierweiler a réuni ses homologues pour lutter contre les violences faites aux femmes. Le magazine Jeune Afrique enfile les clichés sexistes
« Valérie Trierweiler, la first lady et ses amies » : c’est sur ce ton primesautier que le magazine Jeune Afrique a rendu compte de la réunion des épouses des chefs d’Etat africains participant au sommet de l’Elysée la semaine dernière. Epouses que le magazine appelle d’abord par leurs prénoms seulement, comme une bande de copines.
Réunies autour de la compagne de François Hollande au musée d’Orsay, elles ont évoqué les violences sexuelles dans les régions en conflits en Afrique et dans le monde… Certes sans aboutir à des résolutions concrètes, comme le rapporte RFI.
Mais ce n’est pas ce qui préoccupe l’article de Jeune Afrique. Le magazine s’abîme dans la futilité rapportant de chaleureux « Bonjour ma chérie ! » et se fixant sur une tenue rouge et dorée, un tailleur blanc ou des talons hauts.
Et les violences faites aux femmes ? Oubliées !
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2 commentaires
Ou pas… N’est-ce pas une forme de violence faite aux femmes que de ne parler d’elle que sous cet angle ?
on ne parle pas que des violences faites au femmes. Oublié volontairement ses violences, comme parler que d’elles, est une stigmatisation.