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    International

    Espagne, Portugal : visages de la crise à l’heure de la grève

    par auteur 14 novembre 2012
    Ecrit par auteur 14 novembre 2012
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    GreveGeral

    Ces deux pays connaissent une journée de grève générale contre l’austérité ce mercredi 14 novembre. Chômage, baisse des salaires et avenir bouché : la crise n’y épargne personne.


     

    « Notre pouvoir d’achat s’est effondré. Nous faisons bien plus attention à ce que nous mangeons, et nous surveillons les promotions ». C’est ce qu’explique Esperanza quand on lui demande comment sa famille fait face à la crise.

    Esperanza travaille au centre régional de transfusion sanguine à Málaga, dans le sud de l’Espagne. Elle a 13 ans d’expérience. Elle et son mari Antonio ont deux enfants, de 2 et 7 ans. Antonio, infirmier aux urgences, n’a plus de travail, et va recevoir des indemnités pendant 8 mois. « Nous sommes passés de 4 000 euros par mois à nous deux à environ 2000 euros », explique Esperanza. Ils envisagent d’émigrer en Allemagne, pour gagner « des salaires décents ».

    En Espagne, 35% des travailleurs reçoivent le salaire minimum, 641 euros par mois, ou moins encore. Esperanza voulait participer à la journée de grève générale, mercredi 14 novembre. Car elle « pense que la situation est épouvantable ». Mais elle est réquisitionnée pour assurer le service minimum dans son établissement de santé.

    Même les ingénieurs sont touchés

    La Confédération européenne des syndicats a appelé à une « journée d’action et de solidarité », ce mercredi. Cette journée prend la forme d’une grève de 24 heures en Espagne et au Portugal, trois heures en Grèce et quatre en Italie. Des manifestations sont également prévues en France, en Allemagne et dans la plupart des pays européens.

    La grève générale en Espagne, la seconde à laquelle est confronté le gouvernement de droite de Mariano Rajoy depuis son accession au pouvoir il y a 11 mois, a été annoncée en octobre par les deux principaux syndicats du pays, la Comisiones Obreras (CCOO) et l’Unión General de Trabajadores (UGT), ainsi que par le Sommet Social, qui regroupe plus de 150 organisations de la société civile.

    Tamara, une autre habitante de Málaga, raconte qu’elle a travaillé pendant des années « auprès de personnes âgées et en tant que cuisinière dans un hôtel ». Mais aujourd’hui elle n’a plus de travail ni de ressources. Elle habite avec ses deux fils, de 17 et 24 ans. Le premier est encore scolarisé, le second sans emploi.

    L’Espagne compte le taux de chômage le plus important de l’Union européenne : 25%, et jusqu’à 50% chez les jeunes. Tous les secteurs d’activité sont touchés. Aujourd’hui même les ingénieurs – une classe traditionnellement privilégiée – se retrouvent sur le carreau.

    « Je gagnais 100 000 dollars par an, en travaillant à l’étranger pour une compagnie internationale, puis 60 000 dans une société qui m’a engagé quand je suis rentré en Espagne il y a 5 ans… et qui maintenant m’a licencié », raconte Josué Escudero. Cet ingénieur aéronautique a deux enfants, de 3 et 7 ans, et sa femme est elle aussi au chômage.

    « Si la consommation est au point mort, nous ne pouvons pas avancer »

    Les difficultés à trouver un travail ont conduit en Espagne à l’éclosion d’un nombre important d’auto-entrepreneurs : il a augmenté de 65 000 au cours du troisième trimestre de 2012 ; la plus forte croissance enregistrée depuis 2006.

    « J’ai quitté la société dans laquelle je travaillais, car je ne pouvais plus supporter la pression psychologique et la charge de travail », explique Ali, une Russe qui vit en Espagne depuis 14 ans et travaillait depuis 5 ans chez un voyagiste. Elle a désormais monté sa propre petite entreprise de tourisme.

    Mais les petites et moyennes entreprises et les sociétés familiales sont elles aussi menacées, par la chute de la consommation. Selon une étude de la Fundación Primero de Mayo, 40% des auto-entrepreneurs courent le risque de tomber dans la pauvreté

    « La situation est très mauvaise. Je n’ai jamais vu une crise comme celle là », souligne Maria, qui a monté une entreprise de chaussures avec son mari il y a 32 ans. Ils y travaillent encore, avec leurs deux enfants. Ils ont eu jusqu’à 8 boutiques et 14 employés à Málaga. Mais ils ont dû fermer quatre de ces magasins, et Maria s’inquiète aujourd’hui de ne pouvoir maintenir ouverts les quatre restants. « Si la consommation est au point mort, nous ne pouvons pas avancer », constate Maria. Elle n’a pas pris de vacances depuis 3 ans et dit souffrir de dépression.

    Mobilisation sans précédent attendue au Portugal

    La situation n’est guère différente au Portugal voisin. « Je ne l’ai jamais fait jusque là. Mais cette fois, je vais faire grève », assure Marisa Ribeiro, une jeune Portugaise qui travaille dans une société de transports. « On m’a déjà dit que je serai licenciée dans deux mois. Qu’est-ce que je peux faire, face à un avenir hypothéqué par madame Merkel ? ».

    La chancelière allemande, qui s’est rendue cette semaine au Portugal, est considérée comme l’architecte de ces mesures d’austérité de plus en plus impopulaires en Europe du sud. La grève générale de ce mercredi, décidée en septembre par le principal syndicat portugais, la Confederação Geral dos Trabalhadores Portugueses (CGTP), devrait connaître une participation sans précédent.

    « La vie de notre famille a changé de façon radicale », explique João Pedro Nogueira. Il y a deux ans, ce maçon, marié et père de deux filles, gagnait « un salaire décent ». Mais depuis, son salaire a chuté de 22% et il a vu ses congés et sa prime de Noël supprimés.

    « S’ils me licencient, je partirai au Brésil ou en Angola »

    « Ma vieille Opel menace de rendre l’âme, mais je ne peux même pas imaginer changer de voiture. Nous avions l’habitude de sortir pour déjeuner le dimanche. Aujourd’hui, c’est une extravagance inimaginable », poursuit-il. De fait, ses deux filles mangent à l’extérieur… elles prennent le petit déjeuner à la cafétéria de l’école, où des repas sont distribués à certains enfants.

    Chez ses collègues, João Pedro constate aussi « une angoisse de plus en plus forte, dans la mesure où le patron peut vous virer très facilement ». Conséquence des récentes réformes du droit du travail. Mais il envisage de se joindre à la grève, pour « se faire entendre et faire partie du nombre ». Et « s’ils me licencient, je partirai au Brésil ou en Angola », lance-t-il.

    Selon le secrétaire général du CGTP, Armenio Carlos, ce sont les salariés du secteur public, au Portugal, qui ont été les plus touchés par la crise. « Leur pouvoir d’achat a chuté de 25 à 30% », estime-t-il. Et selon les prévisions, la récession se durcira encore l’année prochaine.

     

    © 2012 IPS-Inter Press Service
    Par Inés Benítez, à Malaga. Avec Mario Queiroz à Lisbonne

     

    Photo : Au Portugal, une affiche appelant à la grève généralecontre « l’exploitation et la pauvreté ». © Mario Queiroz/IPS


     

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