Le nombre d’élues au Bundestag a atteint un nouveau record, plus d’un tiers. Au Parlement du Luxembourg en revanche, la féminisation recule à moins d’un quart.
La nouvelle chambre basse du Parlement allemand, qui a siégé pour la première fois mardi 22 octobre, compte le plus grand nombre de femmes de son histoire. Plus d’un tiers.
Elles sont désormais 229 à siéger au Bundestag, soit 36,3% de l’effectif. Elles étaient 32,9% sous l’ancienne législature1.
Recul en revanche au Luxembourg. A l’issue des élections législatives, 14 femmes siégeront au Parlement, qui compte 60 élus. Une de moins que sous la précédente législature, et une proportion qui retombe sous les 25%, après un record atteint 2009.
Le Conseil des femmes du Luxembourg (CNFL) note par ailleurs que le nombre de candidates n’avait pas progressé : elles étaient 34,4% (son analyse à télécharger ici).
Un pourcentage d’élues bien inférieur à celui de candidates : on retrouve là une situation qui s’observe aussi en France. Les femmes sont investies dans des circonscriptions plus difficilement gagnables.
Le CNFL remarque une autre double tendance au Luxembourg : d’une part, les femmes « étaient fortement sous-représentées » lors des tables rondes et émissions politiques dans la campagne électorale. D’autre part, « ce sont essentiellement les figures politiques connues qui ont le plus de chances d’être élues (ministres et députées sortantes) ». Parmi les élues, le parlement luxembourgeois ne compte d’ailleurs qu’une nouvelle tête.
1En France, les élections législatives de 2012 ont conduit à un record de féminisation, mais plus faible qu’outre-Rhin : 26,9% de femmes siègent à l’Assemblée nationale.