Pour avoir perturbé l’intervention d’une députée par des cris de poule, le député Philippe Le Ray se voit privé, pendant un mois, du quart de son indemnité parlementaire.
Il n’a fallu que quelques heures pour que le député (apparenté UMP) Philippe Le Ray paie pour son comportement sexiste. Après ses « cot cot codec » lancés lors de l’intervention de la députée Ecologiste Véronique Massonneau (Voir : Philippe Le Ray, nouveau nominé pour le « prix du beauf misogyne »), le président de l’Assemblée Claude Bartolone avait convoqué une réunion de la conférence des présidents dans l’après-midi du 9 octobre.
Un communiqué indique qu’« il a été décidé à l’unanimité que soit prononcé à l’encontre de M. Philippe Le Ray un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal, en application de l’article 71-4 du Règlement, compte tenu du caractère sexiste du comportement en cause ».
Et selon le règlement de l’Assemblée, un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal « comporte de droit la privation, pendant un mois, du quart de l’indemnité parlementaire allouée aux députés. » Soit une retenue de 1378 euros, selon l’AFP (selon le site de l’Assemblée, un député perçoit une indemnité nette mensuelle de 5 148,77 euros. Une retenue d’un quart équivaudrait donc à 1287 euros). Suffisant pour faire réfléchir les coqs du Palais-Bourbon ?