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    gratuitSanté

    64 % des personnes hospitalisées pour tentative de suicide ou automutilation en 2024 étaient des femmes

    par Ines Boukra 24 juin 2025
    Ecrit par Ines Boukra 24 juin 2025
    49

    Une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) parue le 18 juin alerte sur une « hausse massive » des hospitalisations de jeunes femmes et adolescentes pour des « gestes auto-infligés ».

    La hausse générale de 6 % du nombre de patients hospitalisés pour tentatives de suicide ou automutilations en 2024 masque, selon la DREES « des évolutions différentes selon les âges et les sexes ». Cette augmentation du total des hospitalisations pour des gestes auto-infligés (GAI) est « principalement attribuable à de persistantes hausses des hospitalisations d’adolescentes et de femmes jeunes » : sur les 82 000 personnes recensées, 64 % étaient des femmes. L’enquête recouvre les tentatives de suicide comme les « automutilations non-suicidaires » (les scarifications, les brûlures, les coups contre un mur, etc.). 

    Hausse de 22% chez les filles de 10 à 14 ans

    Chez les femmes, cette évolution observée dans les activités de Médecine-Chirurgie-Obstétrique (MCO) concerne principalement les plus jeunes. Après un ralentissement de la progression du nombre de patientes de moins de 20 ans hospitalisées pour un geste auto-infligé en 2022 et 2023, cette progression a repris en 2024. Pire, elle « persiste et s’accentue » selon les termes de la DREES. Cette hausse atteint 22 % chez les filles de 10 à 14 ans, et 14 % chez celles de 15 à 19 ans. 

    La tendance se poursuit, dans une moindre mesure, chez les jeunes adultes : la DREES observe en effet une hausse de 4 % du nombre d’hospitalisations pour tentative de suicide ou automutilation chez les patientes de 20 à 24 ans, de 9 % parmi les 25-29 ans. Ces deux classes d’âge sont par ailleurs celles qui comptent le plus de personnes hospitalisées. Seules les femmes âgées de 40 à 60 ans semblent être épargnées par ce phénomène, puisque le nombre d’hospitalisations pour GAI dans cette tranche d’âge diminue régulièrement depuis 2012.  

    Les chiffres, obtenus au sein des services psychiatriques montrent « des évolutions très comparables à celles documentées en soins somatiques […], particulièrement dans le cas des adolescentes et jeunes femmes ». Elles étaient en effet environ 12 000 à être hospitalisées en 2024, dont la moitié avait moins de 30 ans, contre moins de 6 000 hommes. La DREES signale par ailleurs que cette progression est constante et « massive » chez les femmes de moins de 25 ans depuis les années 2015-2017. 

    Exposition aux écrans, difficultés financières manque de soutien…

    Si cette enquête ne visait pas à récolter des informations sur les motivations derrière ces GAI, la DREES pointe du doigt « le mésusage des réseaux sociaux et les agressions spécifiques à cette population qui peuvent y avoir lieu » qui affecterait donc significativement la santé mentale des jeunes depuis les années 2010 (avec une accentuation lors de la pandémie en 2020). C’est pourquoi les jeunes hommes du même âge, bien que « beaucoup moins concernés » sont aussi de plus en plus souvent hospitalisés depuis quelques années. 

    D’autres études publiées en 2025 s’intéressent de plus près aux causes de cette détérioration de la santé mentale des jeunes. L’une d’entre elles souligne le rôle important que jouent les difficultés financières, le manque de soutien social et les discriminations dans le développement d’un syndrome dépressif. Elle montre aussi qu’une « exposition aux écrans plus de six heures par jour […], et la consultation des réseaux sociaux au moins une fois par heure sont associées à une plus forte prévalence du syndrome dépressif ». Or, les femmes de moins de 30 ans « sont près de 50 % à compulser les réseaux sociaux au moins une fois par heure contre 16 % en population générale, elles sont également plus nombreuses à déclarer appartenir à une minorité sexuelle et à subir des discriminations (28 % contre 16 %) ». 

    La santé mentale, pourtant « grande cause nationale » de 2025

    Fin 2024, l’ancien Premier ministre Michel Barnier désignait la santé mentale comme la grande cause nationale de l’année 2025. Peu après le meurtre de Mélanie Grapinet le 10 juin (lire aussi : Meurtre d’une surveillante par un élève : la masculinité toxique toujours ignorée), le ministre de la Santé et de l’Accès aux soins Yannick Neuder dévoilait le plan du gouvernement pour la santé mentale, alors que nombre de praticien·ne·s et de lits disponibles continue de diminuer en même temps que le nombre de patient·e·s n’a de cesse d’augmenter. Ce plan d’action est construit autour de trois axes selon Le Monde : permettre le repérage et les interventions précoces chez les jeunes, favoriser « une psychiatrie de proximité, lisible et accessible », et instaurer un module en psychiatrie avancée accompagnée d’un stage pratique dans chaque faculté de médecine. Interrogé par l’AFP, le vice-président du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux, Jean-Pierre Salvarelli, reste sceptique : « On ne peut pas rattraper dix ans d’atermoiements et d’attente en deux coups de cuillère à pot. On prend ces mesurettes, mais ça ne va pas résoudre quoi que ce soit ». 

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