Danielle Mérian, capture d’écran BFMTV
Scoop ! La « mignonne petite mamie » dont le discours après les attentats de Paris émerveille les internets s’appelle Danielle Mérian. Pas Danielle tout court.
Elle est devenue une des héroïnes médiatiques de l’après-13 novembre pour son discours humaniste. Au surlendemain des attentats de Paris, une dame apportait ce témoignage à la fois plein d’humanisme et de volonté sur BFMTV :
« C’est très important d’apporter des fleurs à nos morts, c’est très important de lire plusieurs fois le livre d’Hemingway Paris est une fête. Nous sommes une civilisation très ancienne et nous porterons au plus haut nos valeurs. […] Nous fraterniserons avec les 5 millions de musulmans qui exercent leur religion librement et gentiment et nous nous battrons contre les 10.000 barbares qui tuent, soi-disant au nom d’Allah ».
Un message qui s’est propagé sur les réseaux sociaux, notamment en raison de l’initiative d’un internaute qui a souhaité savoir qui elle était pour lui adresser des fleurs. Car, à l’instar de bien des témoins dans les médias audiovisuels, et des femmes en particulier, cette dame était une anonyme.
L’initiative a payé : il est rapidement apparu qu’elle s’appelle « Danielle ». Et dans l’après-midi du 17 novembre les articles de presse ont fleuri pour s’émerveiller du message de « Danielle », la « petite mamie ». On a eu beau apprendre dans la plupart d’entre eux qu’elle est une ancienne avocate, « militante pour les droits des femmes de la première heure qui n’a pas désarmé à 77 ans », comme le relève 20Minutes.fr, dans tous ces médias elle n’a toujours qu’un prénom, Danielle.
Et pourtant, elle a aussi un nom de famille. Elle s’appelle Danielle Mérian. L’ACAT-France (association chrétienne contre la torture et la peine de mort) dressait ici le portrait de cette militante depuis 40 ans. Où elle conclut : « Mon engagement pour les droits humains est ma raison de vivre et je le poursuivrai jusqu’au bout de mes forces ». Merci, donc, Danielle Mérian.
