Les Nouvelles News
Newsletter gratuite S'abonner
Se connecter
Les Nouvelles News
Newsletter gratuite S'abonner
Se connecter
  • Les rubriques
    • Politique & Société
    • Eco & Social
    • Médias
      • Bruits et chuchotements
    • International
    • Culture
    • Sport
  • Les dossiers
    • Dossier Bien-être et richesse
    • Dossier Climat et environnement
    • Dossier Égalité professionnelle
      • Dossier Congé parental
    • Dossier Violences
    • Dossier Prostitution
    • DOSSIER #METOO
    • Dossier IVG
    • Dossier Femmes dans les médias
  • Nos livres
    • Journalisme de combat pour l’égalité des sexes. La plume dans la plaie du sexisme
    • Bande dessinée : les femmes sortent de leur bulle. Une histoire mixte du 9ème art
  • Nos formations
    • Formation Speak Up Déclic, Prendre la parole pour booster sa carrière
    • Manager l’égalité professionnelle
  • Soutenir LNN
    • S’abonner / faire un don (défiscalisé)
    • Voir votre compte
Les Nouvelles News
S'abonner

Les Nouvelles News
  • Les rubriques
    • Politique & Société
    • Eco & Social
    • Médias
      • Bruits et chuchotements
    • International
    • Culture
    • Sport
  • Les dossiers
    • Dossier Bien-être et richesse
    • Dossier Climat et environnement
    • Dossier Égalité professionnelle
      • Dossier Congé parental
    • Dossier Violences
    • Dossier Prostitution
    • DOSSIER #METOO
    • Dossier IVG
    • Dossier Femmes dans les médias
  • Nos livres
    • Journalisme de combat pour l’égalité des sexes. La plume dans la plaie du sexisme
    • Bande dessinée : les femmes sortent de leur bulle. Une histoire mixte du 9ème art
  • Nos formations
    • Formation Speak Up Déclic, Prendre la parole pour booster sa carrière
    • Manager l’égalité professionnelle
  • Soutenir LNN
    • S’abonner / faire un don (défiscalisé)
    • Voir votre compte
S'inscrire à la newsletter
    InternationalPolitique & Société

    États-Unis : masculinistes déchaînés et féministes mobilisées après la réélection de Donald Trump

    par Clara Authiat 14 novembre 2024
    Ecrit par Clara Authiat 14 novembre 2024
    2,5K

    Après une campagne anti-féministe, Donald Trump a été réélu président des États-Unis. Une élection qui renforce la montée du masculinisme dans le pays. Depuis, ses agents affichent une haine des femmes décuplée et la volonté de contrôler leurs droits et leur corps.

    « Your body, My choice ». Depuis la réélection de Donald Trump comme président des États-Unis le 5 novembre dernier, ce slogan, détourné du célèbre mantra pro-avortement « My body, My choice », pullule sur les réseaux sociaux. L’élection d’un homme condamné pour agression sexuelle en 2023 au sommet de la politique américaine envoie un signal fort : l’avènement des idées masculinistes et une menace certaine pour les droits des femmes.

    Le masculinisme entre à la Maison Blanche

    Tout au long de sa campagne, Donald Trump a annoncé la couleur de son prochain mandat. Le 30 octobre dernier, lors d’un meeting dans l’État du Wisconsin, il s’est auto-proclamé « protecteur des femmes (…) que cela leur plaise ou non ». Il ajoute : « Je vais les protéger. Je vais les protéger des migrants qui arrivent. Je vais les protéger des pays étrangers qui veulent nous frapper avec des missiles et plein d’autres choses ».

    Xénophobe, paternaliste et surtout anti-féministe, la politique de Trump affiche aussi un soutien clair à l’idéologie masculiniste. Le candidat a, à de nombreuses reprises, rencontré des influenceurs défendant des valeurs hyper-virilistes et misogynes. Cette victoire donne aux masculinistes un sentiment de toute puissance, de légitimité pour exprimer sans complexe leur haine des femmes.

    « Hé, bande de salopes, on contrôle votre corps ! Devinez quoi ? Les mecs ont encore gagné ! Vous n’aurez jamais le contrôle de votre propre corps ! Votre corps, notre choix », raille Nicholas J. Fuentes, un militant masculiniste à la tête d’un groupe de nationalistes blancs extrémistes chrétiens, dans une vidéo postée peu après le résultat des élections. Il poursuit : « Jamais, jamais de femme présidente. Jamais ! ».

    Mais Nicholas J. Fuentes n’est pas le seul à tenir ce genre de propos. Le 7 novembre, Andrew Tate, influenceur masculiniste accusé d’agressions sexuelles et inculpé pour trafic d’êtres humains, lance sur son compte X suivi par plus de 10 millions d’abonnés : « J’ai vu une femme traverser la rue aujourd’hui, mais je n’ai pas enlevé mon pied de l’accélérateur. Quelle priorité ? Vous n’avez plus aucun droit ». Le post a depuis été supprimé mais cela ne l’a pas empêché d’être vu plus de 680 000 fois en deux heures. Depuis, de nombreux hommes lui emboitent le pas et commentent, harcèlent et menacent les femmes sur les réseaux sociaux.

    À lire aussi : « Greta Thunberg cloue le bec à l’influenceur arrêté par la police« 

    Le lien entre l’élection de Donald Trump et ce déferlement misogyne sur internet a d’ailleurs été établi par l’Institute for Strategic Dialogue (ISD) dans un rapport publié le 8 novembre. L’ISD enregistre une augmentation de 4 600 % des mentions « Your body, my choice » et « Get back in the kitchen“ sur X. En outre, le rapport observe que les auteurs de ces messages « semblent utiliser les résultats des élections comme une structure d’autorisation pour défendre de manière plus ouverte et plus agressive des discours sur la limitation des droits des femmes ».

    Les américaines s’inquiètent

    En réaction à cette vague misogyne, Hannah Cor, influenceuse féministe, considère que « [ces hommes] n’ont plus besoin de taire leur haine des femmes. Ils peuvent nous haïr ouvertement et ne rien avoir à y perdre », explique t-elle sur Tiktok. Un constat qui fait écho à celui de l’influenceuse Camila Guadarrama. Sur le même réseau social, cette dernière raconte : « J’ai dû supprimer une vidéo parce qu’on me menaçait, et des hommes commentaient en disant qu’ils avaient hâte que je me fasse [violer] ou [en disant] “Ton corps, mon choix” ». 

    @camichurro_123

    ♬ original sound – directedbynikita

    Aux États-Unis, les questions de contraception et d’avortement ont divisé lors des dernières élections. Les femmes ont représenté 53% des votants. Pourtant, 44% des américaines ont voté pour Trump qui revendique ses positions anti-choix. Déjà en 2020, il avait été le premier président américain à participer à une marche anti-avortement. En 2022, après que Trump ait nommé trois juges conservateurs à la Cour suprême lors de son premier mandat (2017-2021), le droit constitutionnel à l’IVG a été abrogé dans le pays.

    À lire aussi : « La Cour suprême revient sur le droit à l’avortement »

    Lors des dernières élections, 54% de l’électorat féminin a voté pour la candidate démocrate Kamala Harris. Ces dernières s’inquiètent de voir les pilules abortives disparaître des commerces dans certains États. Elles parlent même d’une « apocalypse reproductive ».

    Riposte féministe 

    Mais la mobilisation s’organise en ligne. Des centaines de vidéos montrent des américaines se rasant la tête et annonçant vouloir prendre des cours de self défense, supprimer leur profil sur les applications de rencontre et décider de ne plus adresser la parole aux hommes.

    @realityreelclips

    Lots of women have announced that they are joining the 4B movement, which encourages women to reject traditional roles and relationships with men, due to the results of the US election. #4b #4bmovement #4bmovementusa #news #presidentialelection #womenempowerment #womenssafety #womensupportingwomen

    ♬ LABOUR – the cacophony – Paris Paloma

    Ces revendications sont directement inspirées des féministes sud-coréennes du mouvement 4B qui rejettent le couple hétéro, le mariage, la grossesse et le sexe. Ces militantes luttent ainsi contre une société où la haine des femmes est structurelle, soutenue par un gouvernement tout aussi misogyne.

    À lire aussi : « Corée du Sud : les féministes luttent contre le fléau des deepfakes » et « Les femmes accusées d’accroitre le taux de suicide des hommes« 

    Face à l’ampleur de la mobilisation, Jon Miller, activiste d’extrême-droite, tente, une fois de plus, d’intimider les femmes sur X : « Des femmes menacent de faire la grève du sexe, comme si elles avaient leur mot à dire ». Accusé d’encourager la culture du viol, le post a depuis été supprimé après avoir été plus de vu 85 millions de fois. Comme en Corée du Sud, l’électorat américain semble, plus que jamais, fracturé.

    À lire dans Les Nouvelles News :

    ETATS-UNIS : LE DROIT À LA CONTRACEPTION REMIS EN QUESTION

    KAMALA HARRIS, SOLIDE FACE À L’ADVERSITÉ

    ETATS-UNIS : KAMALA HARRIS FACE AU « GENDER VOTE »

    VOTE ET FÉMINISME : ENTRE PRISE DE CONSCIENCE ET DÉVOIEMENT

    ET SI LES FEMMES FAISAIENT PERDRE TRUMP (2020)

    ENTOURÉ D’HOMMES, TRUMP RESTREINT DÉJÀ L’ACCÈS AUX DROITS REPRODUCTIFS (2017)

    4BavortementDonald Trumpféministemasculinismemisogynieréseaux sociauxTikTokUSAx
    0 Commentaire FacebookTwitterLinkedin

    LE LIVRE


    En savoir plus

     

    NOS FORMATIONS

    ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE, LEADERSHIP

    2 février et 22 mars

    Renseignements Speak-Up ici


    Autres formations
    ici

    Je fais un don

    • Facebook
    • Twitter
    • Instagram
    • Linkedin
    • Notre livre
    • Qui sommes-nous ?
    • Mentions légales
    • Se Connecter à votre compte

    © 2023 - Tous droits réservés. -


    Retour en haut
    Les Nouvelles News
    • Home
    Les Nouvelles News

    Mot de passe oublié?

    Mot de passe perdu? Veuillez saisir votre adresse e-mail. Vous recevrez un e-mail avec un lien pour définir un nouveau mot de passe.

    Retour à la connexion

    Panier

    Close

    Votre panier est vide.

    Close