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    InternationalSociété

    « Arrêter la guerre contre les femmes » en Amérique centrale

    par auteur 7 mars 2012
    Ecrit par auteur 7 mars 2012
    520

     

    NobelInitiative_h156Une délégation emmenée par des Nobel de la paix pointe du doigt l’augmentation des crimes à dimension genrée au Mexique, au Honduras et au Guatemala. Et la violence vient souvent d’en haut.


     

    « La guerre à la drogue et la militarisation croissante au Mexique, au Honduras et au Guatemala se transforme en guerre contre les femmes ». Ainsi parle Jody Williams, membre d’une délégation dépêchée par l’organisation Nobel Women’s Initiative dans ces trois pays d’Amérique centrale (1). Un rapport définitif paraîtra au printemps mais la « defensoras delegation » a déjà publié une ébauche de ses conclusions et recommandations. Un point mérite d’être souligné : les autorités de ces trois pays acceptent de reconnaître qu’il y a un problème. Encore faut-il vouloir et pouvoir le régler.

    Le soutien crucial de la communauté internationale

    La hausse des atteintes aux droits des femmes s’inscrit dans la généralisation de la violence de cette région. La « guerre contre la drogue » a ainsi fait au moins 50 000 victimes depuis 2006. Pour autant la délégation souligne l’augmentation du nombre de meurtres ciblés de femmes, de crimes sexuels ou à dimension genrée. Les défenseures des droits de l’homme, de l’environnement, ou de communautés indigènes, sont les plus touchées.

      Lire aussi  :

     – Féminicide, l’essor d’un nouveau concept  

     – Des moustaches contre la violence au Mexique  

     – Dans les maquilas, les maltraitées de la sous-traitance (Accès abonnés)  

    C’est pourquoi les rapporteuses appellent la communauté internationale à veiller à ce que les gouvernements respectent les droits de l’ensemble de la population ainsi que le principe de l’indépendance judiciaire.

    Une des propositions va même plus loin : dans ses recommandations, le pré-rapport « presse » les organisations internationales et les gouvernements d’assujettir « toute aide financière ou technique » au respect des droits humains par les autorités de ces trois pays.

    Un réel soutien de la communauté internationale doit également être apporté aux femmes à un niveau communautaire, affirme la délégation. Soutien légal, psychosocial, dénonciations publiques des violences… quelle que soit la forme, « ces expression de solidarité permettent aux femmes de se sentir moins isolées dans leur travail ». C’est également un outil pour faire pression sur les gouvernements. Selon les membres de la délégation, il ne s’agit plus de défendre uniquement les femmes mais bien d’endiguer la violence endémique de la région. Les réseaux féminins apparaissent en effet particulièrement efficaces pour faire baisser la criminalité au niveau communautaire. Et qui plus est de façon pérenne.

    Limiter la violence institutionnelle

    C’est là une des principales difficultés de la lutte contre les atteintes aux droits humains, et notamment des femmes, dans la région : la violence vient aussi d’en haut. La police n’est pas seulement incapable de prévenir l’insécurité, nous dit la délégation, mais elle est également à l’origine de réels abus. Au point que les défenseures des droits de l’homme fuient le contact des autorités policières. Et pour cause : les membres de la délégation ont relevés arrestations, menaces de mort, violences sexuelles et même meurtres. Les firmes de sécurité privées sont également dans la ligne de mire du pré-rapport. Ces sociétés sont généralement dépêchées par de grandes entreprises, nationales mais aussi internationales, notamment minières, lors de conflits avec les habitants. Selon le pré-rapport, « les firmes de sécurité privées alimentent la violence contre les femmes ».

    Au-delà des abus constatés, les violences faites aux femmes ne sont généralement pas traitées par le pouvoir judiciaire. Lisa VeneKlasen, qui a participé à la délégation, rappelle que 90% des crimes ne sont pas poursuivis. Elle conclut : « c’est comme donner un chèque en blanc aux criminels ». Il faut donc la mise en place de protocoles d’investigation efficaces en cas de crimes sexuels ou de féminicide. Reste à voir comment les gouvernements mexicain, guatémaltèque et hondurien, dont le « manque de volonté politique » est pointé du doigt, réagiront à la sortie du rapport définitif dans les prochains mois.

     

    Photo : Denis Bocquet

     


    (1) La Nobel Women’s Initiative a été fondée en 2006 par 6 lauréates du prix Nobel de la paix, désireuse de « mettre en commun [leurs] expériences extraordinaires pour oeuvrer ensemble en faveur de la paix, de la justice et de l’égalité ».

    La « defensoras delegation » qui a travaillé sur ces 3 pays était emmenée par deux Nobel de la paix (Rigoberta Menchú Tum, Guatémaltèque récompensée en 1992, et l’Américaine Jody Williams, lauréate en 1997) et composée de journalistes, d’experts des droits des femmes, et de représentantes des mondes de l’entreprise et des arts.

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