Trois jours pour les hommes, trois jours pour les femmes, confinement total le dimanche : c’est la règle adoptée au Panama pour contrer le coronavirus en limitant l’affluence dans les commerces.
Alors que le Panama comptait le 31 mars, plus de 1000 cas avérés de Covid19, les autorités de ce pays d’Amérique centrale ont voulu durcir les conditions de sorties autorisées pendant le confinement imposé à la population. Elles ont adopté une mesure inédite jusqu’ici : autoriser les hommes à quitter leur domicile pour faire leurs courses le mardi, le jeudi et le samedi, tandis que les femmes peuvent les faire le lundi, le mercredi et le vendredi. Et le dimanche, pas de sorties autorisées indique La Prensa. Les sorties doivent être limitées à deux heures.
Cette mesure doit permettre de limiter l’affluence dans les commerces et dans l’espace public. Elle « ne sert qu’à vous sauver la vie », a affirmé le ministre de la Sécurité Juan Pino lors d’une conférence de presse mardi dernier. Il regrettait que les mesures de confinement prises dans son pays depuis le 24 mars ne soient pas bien suivies. Sur twitter son ministère indiquait que : « Au cours des dernières 24 heures, 474 personnes au total ont été arrêtées pour non-respect du couvre-feu national. »
https://twitter.com/MinSegPma/status/1244972714009473026
La mesure pose cependant un problème pour les personnes transgenres qui ont une apparence d’homme mais une carte d’identité de femme ou l’inverse. Une association se méfie de la police qui n’est pas toujours bien disposée à leur endroit
Les barrages de police et les contrôles se sont multipliés dans les rues de la capitale du Panama indique l’AFP. Des vigiles vérifient l’identité des clients à l’entrée des supermarchés.
L’AFP indique également qu’une mesure identique allait être adoptée au Pérou également.