
Serena et Venus Williams à l’US Open 2013, par Edwin Martinez from The Bronx, via Wikimedia Commons
Shamil Tarpischev, le patron de la Fédération russe de tennis, paie ses propos « insultants et dégradants » à l’encontre des sœurs Williams.
Le sexisme ne passe pas. La Fédération internationale de tennis féminin, la WTA, a suspendu le président de la Fédération russe pour un an, et lui a infligé une amende de 25 000 dollars, en raison de ses propos « insultants » à l’encontre des joueuses Serena et Venus Williams.
Dans une émission diffusée le 7 octobre à la télévision russe, Shamil Tarpischev avait appelé les deux sœurs « les frères Williams ». Il avait également déclaré qu’elles « faisaient peur ». Des remarques que Serena Williams, la numéro 1 mondiale, a dénoncées comme « extrêmement sexistes, ainsi que racistes ». Plus que sa sœur, Serena Williams a régulièrement subi au cours de sa carrière des moqueries et attaques à propos de ses formes prononcées et de sa musculature.
Ces propos sont « insultants et dégradants et n’ont pas lieu d’être dans notre sport », a souligné de son côté la présidente de la WTA, Stacey Allaster, dans un communiqué.
Serena Williams s’est ensuite félicitée de la réaction rapide de la WTA. Le Comité international olympique, dont Tarpischev est membre, a également réagi en annonçant qu’il demandera des explications au responsable russe.
L’intéressé s’est déjà publiquement défendu. Ses propos ayant été prononcés dans le cadre d’une émission satirique, il dit « regretter » qu’ils aient « été sorti de leur contexte humoristique ». Mais n’a pas présenté d’excuses, ce que réclamait Stacey Allaster.
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