À l’occasion du 16 septembre, triste date anniversaire de la révolution iranienne, le collectif international 2GAP réclame, dans une tribune, l’instauration d’une journée internationale pour une gouvernance partagée entre les hommes et les femmes.
« Il faut instaurer une journée internationale pour la gouvernance partagée entre les femmes et les hommes » plaide le collectif mondial Gender and Governance Action Platform (2GAP). Créé en 2020, ce groupement international de 75 réseaux professionnels milite pour une meilleure représentation des femmes dans les secteurs de l’action publique et de la gouvernance politique, économique, culturelle et sociale.
Dans une tribune rédigée le 13 septembre dernier, et publiée dans les Echos, le collectif interpelle sur la fragilisation des droits des femmes dans le monde. Leur bilan : les mesures répressives et privatives de liberté à l’encontre des Iraniennes se poursuivent marlgré le mouvement de protestation contre le régime suite à la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022, tandis que depuis deux ans, la liberté des Afghanes s’amenuise de jour en jour avec le retour des talibans au pouvoir le 15 août 2021. Déjà engagé aux côtés de nombre d’associations, le collectif reste ébranlé par ces mesures de terreur et d’invisibilisation des femmes. Une solution pour 2GAP : la gouvernance partagée. C’est « un facteur essentiel pour le respect des droits fondamentaux et la pacification des sociétés », affirme le collectif.
À l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU, qui se déroule du 19 septembre au 26 septembre, les membres de 2GAP exigent un acte symbolique fort de la part des dirigeants. « Seul l’accès des femmes aux postes à responsabilités, dans toutes les enceintes et dans tous les pays, peut freiner, voire inverser cette dérive autocratique et mortifère » martèlent-elles, avant d’ajouter « nous sommes convaincues qu’une journée dédiée au partage des responsabilités entre les femmes et les hommes, affirmant que chacun et chacune doit être acteur et actrice de son destin, contribuera à repousser cette barbarie et à construire le seul monde que nous voulons : un monde de paix. ».
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