Une Saoudienne mariée à un toxicomane actuellement incarcéré vient d‘obtenir le divorce.
RFI relève que c’est « une première dans ce pays ultraconservateur, seul pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de conduire, où les femmes sont considérées comme des mineures ». La femme divorcée a obtenu le droit de garde de ses enfants. « Un jugement sans précédent dans un pays où la garde de l’enfant est traditionnellement confié au père », note RFI.
Lentement les femmes gagnent du terrain dans de nombreux domaines en Arabie saoudite en dépit d’une interprétation ultra rigoriste de l’Islam. En mars dernier par exemple La Saudi Gazette était devenu le premier organe de presse saoudien à avoir une femme à la tête de sa rédaction. En août, l’Arabie saoudite se dotait d’une loi contre les violences domestiques. Un texte dont l’efficacité reste encore à prouver mais un signe d’ouverture. Depuis plusieurs années, les femmes réclament courageusement le droit à conduire.