La parité n’est toujours pas de mise dans le nouvel organigramme dévoilé par le parti. Tout juste un tiers de femmes au total, et moins encore en haut de l’échelle.
Selon ses statuts, le parti Les Républicains « favorise la parité entre les femmes et les hommes dans la vie du parti et l’accès aux responsabilités électives ». Mais le nouvel organigramme dévoilé mercredi 16 mars montre que la parité est encore loin d’être atteinte. Sur les 156 noms figurants sur cette page, un tiers de femmes tout juste.
Au sommet des instances nationales figurent 47 personnalités, parmi lesquelles 13 femmes. Soit moins de 30%. Les quatre membres qui participent de droit au bureau politique – le Président, le Vice-président délégué, le Secrétaire Général et Trésorier national – sont quatre hommes.
S’y ajoutent 109 secrétaires nationaux et délégués à la vie du mouvement. Et si les femmes sont plus nombreuses, la parité n’est pas encore la règle là non plus. Elles sont 39 femmes dans cette liste. Soit à peine plus d’un tiers.
Et quid de l’accès aux responsabilités électives ? Lors du bureau politique du 22 mars, Les Républicains devraient commencer à se mettre en ordre de bataille pour les investitures aux législatives de 2017. Et là,ils n’ont pas vraiment le choix… pour des raisons financières.
En 2012, comme en 2007, le parti (alors UMP) n’a présenté que 26% de candidates aux élections législatives. Ce qui, en raison de la loi sur la parité, le prive de 4 millions de financement public par an. En 2014 son secrétaire général par intérim, Luc Chatel, découvrait que la parité était une bonne idée, au moins pour éponger les dettes (Voir : L’UMP veut ouvrir le « chantier » de la parité… pour faire des économies). Pour 2017, Les Républicains devraient donc présenter autant de candidates que de candidats dans les circonscriptions. Une petite révolution facilitée par le fait que les sortants qui entendent conserver leurs fauteuils sont moins de 200, sur 577 députés. Mais à 85% des hommes.
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