De nouvelles accusations d’agressions sexuelles et de propos menaçants visent le chroniqueur … qui continue d’infuser son point de vue dans les médias
Les accusations de viol ont beau se multiplier, le journaliste Eric Zemmour est toujours en place dans les différents médias où il déverse propos haineux et théories fumeuses. Jusqu’ici ses victimes avaient été contraintes de se taire. Fin avril, une élue avait vu ressurgir le traumatisme de l’agression qu’elle avait subie en découvrant que le journaliste voulait aussi devenir homme politique
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Puis Mediapart avait mené l’enquête et recueilli les témoignages de cinq autres femmes agressées par le journaliste / polémiste. Mais le feuilleton n’est pas terminé. Dimanche 30 mai deux nouveaux témoignages sont venus s’ajouter à la liste. Baisers forcés, plaquages contre le mur, attouchements dans des ascenseurs ou même dans des lieux publics comme des cafés… dans les huit témoignages, l’homme s’en prend à des journalistes, des stagiaires, des femmes politiques ou encore des attachées de presse. Ses proies sont jeunes, dans des situations professionnelles fragiles ou dans des situations indirectes de subordination avec le journaliste considéré comme une des grandes plumes du Figaro. Ces femmes auraient pris de gros risques si elles avaient dénoncé leur agresseur à l’époque des faits. La parole de l’homme protégé par son statut de journaliste et par son réseau, comptait davantage que celle des jeunes femmes. Beaucoup d’entre elles disent avoir été dissuadées par leur entourage de dénoncer leur agresseur.
Les deux derniers témoignages font état d’un baiser forcé à une jeune stagiaire du Figaro 1999 et d’un SMS menaçant à une attachée de presse en 2018. Eric Zemmour aurait d’abord posé sa main sur la cuisse de cette jeune femme au cours d’une conversation « uniquement professionnelle ». Quelques jours plus tard, l’essayiste aurait brutalement conclu une conversation SMS par ces mots: « Alors j’attendrai que vous m’invitiez chez vous pour vous violer !». L’attachée de presse a été dissuadée par son entourage de porter plainte mais elle a fait constater le message par un huissier de justice indique Médiapart.
Pour l’instant, les médias qui emploient Eric Zemmour font la sourde oreille. Au Figaro, où il travaille depuis 25 ans, la Société des journalistes (SDJ) – a demandé un rendez-vous à la direction, pour évoquer le cas d’Éric Zemmour qui pose problème pour ces violences sexuelles, mais aussi pour sa participation à la manifestation de policiers le 19 mai.
Côté CNews, aucune réaction. Pourtant, la chaîne d’info en continu a écopé d’une amende de 200 000€ par le Conseil supérieur de l’audiovisuel après les propos de son polémiste vedette ayant assimilé les migrants, mineurs isolés à des « violeurs » et des « assassins ». Par ailleurs, Eric Zemmour a été condamné par la justice pour provocation à la discrimination raciale en 2011, pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018 et en 2020. Il n’a jamais été condamné pour agression sexuelle, ses victimes ayant été dissuadées de porter plainte.
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