La double page du magazine sur les femmes journalistes de BFMTV passe mal chez leurs consœurs. « Minable », « effrayant », tacle Sonia Devillers sur France Inter.
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« Les jambes de ces présentatrices de BFMTV sont inédites : on en connaît surtout le visage » : voilà comment Paris Match lance la double page consacrée à treize femmes journalistes et présentatrices de la chaîne info – en pleine bataille de communication avec l’arrivée d’une concurrente, LCI, sur la TNT gratuite – c’est donc pour mettre en avant leurs jambes.
Un traitement qui est loin d’avoir fait l’unanimité chez leurs consœurs, c’est le moins qu’on puisse dire. La journaliste chargée de la revue de presse sur RTL en restait pantoise, jeudi 7 avril, jour de sortie du numéro de Paris Match.
https://twitter.com/a2linefrancois/status/717970220984451072
Le lendemain c’est sa consoeur de France Inter Sonia Devillers qui déplorait « une invraisemblable double page », la qualifiant plus loin de « minable ». Et d’enfoncer le clou. « Match pourrait vous faire découvrir par exemple qu’elles ont des hobbies, des passions, des idées des, envies… Mais non, si une femme journaliste n’a pas seulement un visage, c’est qu’elle a aussi… de jolies jambes. C’est effrayant. »
VIDÉO – @Sonia_InstantM tacle Paris Match pour sa double-page sur les présentatrices de BFM #InstantM https://t.co/VnXcguDR8l
— France Inter (@franceinter) April 8, 2016
« C’est important que l’image de la femme soit la plus jolie possible, la plus digne possible, la plus respectée possible », commente Ruth Elkrief, figure de la chaîne (et la seule qui n’est pas jambes nues sur la photo), dans la vidéo mise en ligne par Paris Match.