L’Allemagne trop laxiste envers les trafiquants d’êtres humains ?
C’est la question posée par la Deutsche Welle sur son site d’information allemand en langue anglaise. Selon l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), entre 120 000 et 500 000 femmes d’Europe centrale et de l’Est, dont beaucoup de mineures, sont importées chaque année en Europe de l’ouest pour y être mises sur le trottoir. Ces chiffres inquiètent l’Union européenne et des ONG, qui demandent à Berlin de faire preuve de plus de sévérité envers les trafiquants et de mieux protéger les victimes.
Rien ne va plus pour les Québécoises du bâtiment
Le Québec est souvent cité en exemple en matière d’égalité hommes/femmes. Mais 62% des femmes qui travaillent dans l’industrie du bâtiment au Québec la quittent définitivement au bout de cinq ans, à cause des discriminations qu’elles rencontrent, note le site d’informations canadien CBC News. Un rapport publié récemment indique en effet qu’au delà des blagues sexistes ou des inégalités de salaires qui sont monnaie courante, les femmes de ce secteur d’activité sont surtout victimes de harcèlement sexuel. Les auteurs du rapport demandent au gouvernement de prendre des mesures pour mettre fin à ces pratiques et enrayer les départs des femmes des chantiers.
La charia telle qu’elle s’applique au Royaume-Uni
Un récent reportage de la BBC dénonce l’influence grandissante des conseils de la charia auprès des communautés musulmanes britanniques. « Sauver des mariages avec l’aide d’Allah », telle est la mission de certains conseils qui font pression sur les femmes les plus vulnérables en les incitant par exemple à ne pas quitter un mari violent. Or, dans un mariage islamique il est beaucoup plus facile aux hommes de divorcer, les femmes n’ont d’autre choix que de passer devant ces conseils, précise la BBC.
Le masculinisme essaime au Japon
« La discrimination envers les hommes est impardonnable », s’exclame l’hebdomadaire économique nippon Aera, cité par le Japan Times. Celui-ci rapporte que chaque semaine à l’appel d’une association fondée en 2010, des manifestants (certes peu nombreux, dix personnes tout au plus), se donnent rendez vous près d’une gare de Tokyo pour faire part ouvertement de leur « colère » contre ce qu’ils appellent la violation des droits des hommes. Ils s’estiment en effet discriminés par l’amélioration du statut des femmes qui entraverait leur évolution au travail. Le Japon est pourtant, et de loin, le pays développé où les femmes ont la plus faible place dans le monde du travail.
La mini-jupe bientôt hors la loi en Ouganda ?
Prétextant que la pornographie a envahi tous les espaces de la société ougandaise, le gouvernement de Kampala étudie un projet de loi qui propose tout simplement l’interdiction de la mini jupe ou de tout vêtement découvrant les genoux. Si le texte était adopté, les contrevenantes seraient passibles d’une amende allant de 3 euros environ à un maximum de dix ans de prison, ou les deux, précise The Guardian de Londres. Des chanteuses très populaires dans le pays, telles que Beyoncé ou Madonna, risqueraient alors d’être interdites de télévision.
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