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    Sur scène et dans le public, les femmes cherchent leur juste place dans les festivals

    par Ines Boukra 19 juin 2025
    Ecrit par Ines Boukra 19 juin 2025
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    Les femmes ne représentent que 29 % des artistes programmé.es dans les festivals de musique cette année. Et la question des violences sexistes et sexuelles dans le public est toujours préoccupante.

    44 % d’artistes femmes programmées à  We Love Green, 45 % à Rock en Seine qui annonce une journée d’ouverture entièrement féminine avec l’étoile montante lesbienne Chappell Roan en tête d’affiche. 40% de femmes aux Vieilles Charrues… La féminisation des festivals de musique semble être en marche !

    Mais, si les organisateur·ice·s des grands festivals de l’été – ainsi que certains collectifs – se félicitent de voir davantage de mixité sur la scène musicale, les femmes n’y sont toujours pas accueillies à bras ouverts. Selon le Centre national de la musique (CNM), la part de femmes artiste dans les programmations de ces festivals atteint péniblement les 29 % en moyenne cette année. Un progrès visible, puisque ce taux ne s’élevait qu’à 14 % en 2019, mais encore insuffisant. En ce qui concerne les festivalières, encore trop peu d’études s’intéressent à la violence qu’elles peuvent subir malgré une abondance de témoignages. 

    Les progrès sont inégaux dans le monde de la musique. Clément Meyère, responsable de la programmation pour le festival We Love Green indique, dans Marie-Claire, que 70 % des artistes qui figurent « dans le top 100 Spotify » sont des hommes. Selon le CNM, seulement 29 % des titres enregistrés en 2023 en France étaient interprétés par des femmes. La programmatrice des Vieilles Charrues, Jeanne Rucet qui compte cette année 40 % de femmes dans sa programmation rappelle qu’elle n’en comptait que 20 % il y a quelques années. Elle signale cependant que certains styles de musique comme le métal restent fermés aux femmes tandis que l’électro, la pop ou le rap s’ouvrent davantage.

    Flou sur la sécurité des femmes

    Dans le public, les femmes sont confrontées à des environnements souvent peu sécurisants, pour ne pas dire hostiles, malgré les appels acharnés de certains collectifs. Peu de chiffres existent en France sur les violences sexistes et sexuelles commises en festival : là où une étude de l’Institut Gece comptabilise seulement 3 % de victimes, une enquête de l’association Consentis évoque 60 % de femmes victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle en « milieu festif ». 

    Face à ce constat alarmant, de nombreuses associations ont décidé d’agir pour protéger les personnes à risque, notamment les femmes et les membres de la communauté LGBTQIA+. Divers outils ont été mis en place selon une étude menée par les sociologues Julie Besnard et Louise Gasté entre 2022 et 2024. Entre autres : des stands de sensibilisation, des « safe places », ou encore le projet « Safer » qui permet aux festivalier·ère·s d’être géolocalisés par une équipe mobile en cas de problème. Beaucoup de structures s’engagent aujourd’hui pour rendre les festivals plus sûrs. C’est le cas des associations Les Catherinettes ou La Petite, mais aussi de la mission Stourm en Bretagne, ou la campagne « Ici, c’est cool »...

    Ces initiatives tendent aujourd’hui à se généraliser, voire à s’institutionnaliser. En effet, depuis 2021, le CNM oblige les structures qui le sollicitent pour recevoir des aides financières à former leurs agent·e·s à la lutte contre les VSS, et à justifier d’un protocole de prévention. Clémentine Roul,coordinatrice des actions de prévention pour Consentis, explique que les organisateur·ice·s qui contactent ces associations ont pris conscience de l’intérêt de tels dispositifs pour le bon déroulé des festivals. Bien sûr, iels sont aussi motivé·e·s par l’impact que peut avoir un manque d’actions préventives sur leur image. Seulement, le cadre juridique autour de la prévention des violences sexistes et sexuelles (VSS) en festival reste pour le moins lacunaire. Les collectifs signalent également un manque de moyens pour mettre en place des mesures efficaces. 

    Le Hellfest, mauvais élève

    Dans le paysage des festivals estivaux, le Hellfest semble se distinguer. Et pas vraiment en positif. Le festival qui célèbre cette année sa 18e édition multiplie les polémiques. Alors que les femmes sont de plus en plus nombreuses à découvrir l’univers du metal et des « musiques extrêmes » (de 3 % du public en 2006 à 27 % en 2022), les programmations du Hellfest sont régulièrement remises en cause. 

    Cette année, le line-up du festival annonce la présence de Bard Eithun, batteur du groupe Blood Fire Death condamné en 1994 pour le meurtre d’un homme gay et pour lequel il n’a jamais affiché de remords. Till Lindemann, soupçonné d’agressions sexuelles sur des fans, est également à l’affiche. De même que Ronnie Radke, du groupe Falling In Reverse, qui s’est distingué pour ses propos transphobes et homophobes sur Twitter, plusieurs années après avoir été impliqué dans des affaires de viol et de violences conjugales. 

    Interrogé sur la programmation de son festival, le directeur et programmateur Benjamin Barbaud répond simplement : « J’invite les artistes que les gens ont envie de voir ». Déjà en 2023, lorsque d’autres noms comme Johnny Depp, Tommy Lee, ou Tim Lambesis avaient suscité la controverse, celui-ci avait refusé de « politiser la ligne artistique du festival » en se justifiant : « Je n’ai pas vu, moi, personnellement, tel ou tel artiste frapper son épouse, donc je m’arrête à ça. […] Ces débats philosophiques me dépassent. Et je ne force personne à venir ». 

    Les Catherinettes disent non

    Cette année, la deuxième journée du Hellfest met les femmes à l’honneur sur la Mainstage 2, où tous les groupes du line-up sont menés par des femmes. Un progrès significatif pour ce festival qui n’avait programmé que 7 % d’artistes féminines l’année précédente. Par ailleurs, le festival a mis sur pied dès 2022 une équipe interne, la Hellwatch, pour lutter contre les VSS.

    Cependant, ces efforts restent insuffisants. Les Catherinettes, qui assuraient la prévention des VSS pour le festival avant 2022, annonçaient : « Devant le refus du Hellfest de déprogrammer des auteurs de violences, nous avons décidé d’être cohérentes et de ne pas être affichées auprès d’un événement qui donne à des agresseurs pignon sur rue ». Le collectif considère par ailleurs insuffisante l’action de la Hellwatch, dont « les équipes n’étaient plus joignables à partir de 21 heures ». Reste à savoir si, contrairement à sa programmation, les mesures mises en place par le festival ont évolué. 

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