Ce n’est pas vraiment une surprise. Ségolène Royal aura un rôle de poids au sein de la nouvelle Banque publique d’investissement, au Conseil d’administration paritaire.
Ségolène Royal sera la vice-présidente et porte-parole de la BPI. C’est ce qu’a annoncé le président de la Banque Publique d’Investissement, Jean-Pierre Jouyet, mercredi matin sur France Inter.
La BPI, qui groupe les moyens de la Banque publique Oseo, du Fonds stratégique d’investissement (FSI) et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts, aura pour principale vocation d’assurer le financement et le développement des PME, « notamment en soutien des secteurs d’avenir », avec une participation importante des régions. Elle disposerait d’une capacité d’engagement de l’ordre de 35 à 40 milliards d’euros.
La loi prévoit que son conseil d’administration soit paritaire. A ce titre, la présidente de la région Poitou-Charentes, une des deux seules femmes présidentes de région – et bien plus médiatique que Marie-Guite Dufay, à la tête de l’assemblée de France-Comté – y avait déjà acquis sa place (Lire : BPI, banque paritaire).
« Comme c’est un conseil paritaire, le fait qu’il y ait un président homme et une vice-présidente femme est une bonne chose », a complété Jean-Pierre Jouyet. Cette nouvelle casquette pour Ségolène Royal doit encore être validée lors du premier Conseil d’administration de la BPI qui se tiendra jeudi 21 février.
Ainsi, comme le gouvernement, les hautes instances de l’économie se féminisent à force de démarches volontaristes. Reste à féminiser le soutien aux entreprises. Les chiffres d’Oseo ne sont pas glorieux. Alors que 30 % des créateurs d’entreprises sont des femmes, moins de 10 % des aides vont à des entreprises créées par des femmes…
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