Une ancienne athlète indienne, accusée d’avoir menti sur son genre, explique son apparence masculine par des injections de testostérone.
L’affaire, sur laquelle revient Le Monde, est très médiatisée en Inde. Pinki Pramanik, une ancienne athlète indienne, explique son apparence masculine par des injections de testostérone.
Accusée de viol, et d’avoir menti sur son genre sexuel, Pinki Pramanik vient de passer près d’un mois en prison. Dans un entretien au magazine indien anglophone Outlook, elle conteste cette double accusation. Sa voix grave et sa pilosité son dues, dit-elle, à la « médecine russe » administrée par ses entraîneurs lors de sa carrière d’athlète internationale : des injections régulières de testostérone.
Pinki Pramanik dénonce par ailleurs le test de genre « humiliant » qu’elle a subi : « On m’a fait une piqûre qui m’a endormie et je me suis réveillée les pieds et les mains attachés au lit, sans mes habits. »
Une situation qui rappelle celle de l’athlète sud-africaine Caster Semenya. Elle aussi accusée d’être un homme, elle avait dû subir, en 2009, des tests de féminité. Elle a aujourd’hui repris la compétition et sera même la porte-drapeau de la délégation sud-africaine aux Jeux Olympiques de Londres.
