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Je ne me souviens pas vraiment de la première fois que j'ai croisé la route de Marie, un joli petit brin de femme énergique et enjouée, à la peau constamment tannée, hiver comme été. Je me souviens avoir pensé un truc du genre : "Tiens, il y en a qui ont les moyens d'entretenir leur bronzage en plein hiver !". Sauf que Marie ne va jamais au ski. Ni à la plage, d'ailleurs. Non, ce que le corps sec et ferme de Marie raconte, c'est l'âpreté du labeur au grand air. Un beau jour, Marie s'est retrouvée toute seule à élever ses 3 enfants, toute seule, dans mon coin de cambrousse, sans la moindre qualification.
Je ne me souviens pas vraiment de la première fois que j'ai croisé la route de Marie, un joli petit brin de femme énergique et enjouée, à la peau constamment tannée, hiver comme été. Je me souviens avoir pensé un truc du genre : "Tiens, il y en a qui ont les moyens d'entretenir leur bronzage en plein hiver !". Sauf que Marie ne va jamais au ski. Ni à la plage, d'ailleurs. Non, ce que le corps sec et ferme de Marie raconte, c'est l'âpreté du labeur au grand air. Un beau jour, Marie s'est retrouvée toute seule à élever ses 3 enfants, toute seule, dans mon coin de cambrousse, sans la moindre qualification.La suite de cet article est réservée à nos abonné·es.
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