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    Comment augmenter le nombre de femmes dans les écoles d’ingénieur.es les plus prestigieuses

    par Isabelle Germain 5 juin 2025
    Ecrit par Isabelle Germain 5 juin 2025
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    Les femmes ne représentent que 20 % des effectifs des « prépas » d’écoles d’ingénieur.es les plus prestigieuses, malgré une bien meilleure réussite scolaire que les hommes. Et si le seul critère « capacité à performer sous pression » n’était pas le bon pour intégrer ces écoles et la vie professionnelle ?

    59% des femmes inscrites en classe préparatoire pour les écoles d’ingénieur·e·s ont obtenu leur baccalauréat avec une mention « très bien », contre 47% des hommes. Mais elles intègrent peu les prestigieuses « classes étoile » que les étudiant·e·s peuvent rejoindre en deuxième année pour s’ouvrir les portes des écoles les plus réputées… Alors qu’elles comptent pour 25% des effectifs totaux en première année de prépa scientifique, elles ne figurent plus qu’à hauteur de 20% dans ces classes étoile.

    Une étude de l’Institut des Politiques Publiques (IPP) publiée le 28 mai dernier cherche : « Comment expliquer la sous-représentation des femmes dans les écoles d’ingénieurs les plus sélectives ? » et dresse le bilan des politiques de féminisation des métiers de l’ingénierie.

    Quelques jours avant, le baromètre Égalité de la Conférence des grandes écoles (CGE) montrait à nouveau une très faible présence de femmes dans les filières les plus prestigieuses et, particulièrement dans les écoles d’ingénieur. Elles ne comptaient en 2024 que 30 % de femmes. Et leur présence est particulièrement basse dans les spécialités « Aéronautique, automobile, spatial » (19,5 %) ou encore « Mathématiques » (15,5 %). Et, à l’inverse, particulièrement haute dans le domaine « Agriculture, agroalimentaire et sciences de la vie » (75,2 %).

    Environnement compétitif et « Jour J »

    Des choix très stéréotypés qui se retrouvent dans les résultats de l’étude de l’IPP qui a été menée auprès de 165.000 personnes entre 2015 et 2023. Selon les autrices, Cécile Bonneau et Léa Dousset, les étudiantes ont plus de difficultés à accéder aux filières les plus sélectives de l’ingénierie à niveau équivalent pour plusieurs raisons qui tiennent semble-t-il à des écarts de socialisation.  

    Ces chiffres accréditeraient « l’idée selon laquelle la réaction différenciée des hommes et des femmes à un environnement d’étude très compétitif joue un rôle central dans les écarts de genre constatés à l’entrée des grandes écoles d’ingénieurs les plus sélectives » écrivent-elles.

    Les femmes s’inscrivent un peu moins souvent que les hommes aux concours les plus sélectifs, ce qui expliquerait 10 % de l’écart observé selon les chercheuses.

    Les autrices mettent également en exergue un effet « Jour J », relatif à la pression des examens. L’étude montre que les femmes tendent à sous-performer lors d’épreuves aux enjeux importants comparativement à leurs résultats de contrôle continu, notamment lorsque les matières évaluées sont traditionnellement perçues comme « masculines » (comme les mathématiques).

    Remettre en question le critère « la capacité à performer sous pression »

    C’est l’ambiance ultra compétitive des classes préparatoires et des écoles les plus prestigieuses qui expliquerait la mise en retrait des femmes. Une ambiance que les chercheuses appellent timidement à remettre en question.
    Il faudrait « évaluer si ces processus de sélection reflètent réellement les compétences requises pour réussir dans les filières scientifiques les plus exigeantes » suggèrent-elles.

    Et revoir les critères et processus de sélection..  « Si la capacité à performer sous pression n’est pas essentielle à la réussite académique et professionnelle, alors le fonctionnement actuel des CPGE scientifiques pourrait être sous-optimal, en écartant de manière injustifiée une partie des talents féminins les plus prometteurs. »

    Si la capacité à performer sous pression n’était pas l’alpha et l’oméga des concours d’école d’ingénieurs, ces écoles accueilleraient davantage de filles. La socialisation des garçons les pousse à être des compétiteurs tandis que les normes sociales de la féminité poussent les filles à se montrer altruistes, discrètes et passives…

    Cette réflexion sera-t-elle prise en compte par Elisabeth Borne et Philippe Baptiste – respectivement ministre de l’Éducation Nationale et ministre de l’Enseignement Supérieur – lors de leur concertation pour une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les formations technologiques ? Leur objectif : un minimum de 30% de femmes dans les classes préparatoires scientifiques à l’horizon 2030.

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