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    Initiatives

    Écriture inclusive : un manifeste pour que le masculin ne l’emporte plus sur le féminin

    par Arnaud Bihel 7 novembre 2017
    Ecrit par Arnaud Bihel 7 novembre 2017
    1,3K

    Mettre un terme à cette règle de grammaire qui veut que ‘le masculin l’emporte sur le féminin’ : des enseignantes et enseignants s’engagent dans un manifeste. Un appel à l’égalité et la liberté.


     

    Alors que l’écriture inclusive fait débat depuis plusieurs semaines, un manifeste publié mardi 7 novembre sur Slate.fr risque de provoquer de nouveaux grincements de dents à l’Académie française.

    Plus de 300 enseignantes et enseignants – du primaire, du secondaire, du supérieur et du français langue étrangère – déclarent dans ce texte (à lire plus bas) avoir cessé ou s’apprêter à cesser « d’enseigner la règle de grammaire résumée par la formule ‘Le masculin l’emporte sur le féminin’ ».

    « Le plus urgent est de cesser de diffuser cette formule qui résume la nécessaire subordination du féminin au masculin »

    Pour les signataires, « la lutte contre les stéréotypes de genre, qui est essentielle au progrès de l’égalité réelle des femmes et des hommes, ne peut être efficacement menée si cette maxime n’est pas mise au ban de l’école. D’autres mesures travaillant à l’expression d’une plus grande égalité dans la langue sont nécessaires, mais le plus urgent est de cesser de diffuser cette formule qui résume la nécessaire subordination du féminin au masculin ».

    « Le masculin l’emporte sur le féminin’ », rappellent ces enseignant·e·s, est une règle qui est « récente dans l’histoire de la langue française » et n’est « pas nécessaire ». Elle a été imposée à la langue française par les grammairiens au XVIIème siècle, et elle résulte d’un choix politique, partant du principe que le masculin est le genre le plus noble.

    Lire aussi : Contre l’écriture inclusive, une “violence significative”

    Les signataires déclarent dès lors « enseigner désormais la règle de proximité, ou l’accord de majorité, ou l’accord au choix ». Ils et elles invitent le ministère de l’Éducation nationale à donner des instructions en ce sens. Et appellent toutes les personnes concernées – dont les journalistes – à adopter cette nouvelle approche. Les Nouvelles NEWS s’y engagent.

    La règle de proximité, faut-il le rappeler à nos lecteurs et lectrices avisées, est simple : l’adjectif ou le participe passé s’accordent en genre au nom le plus proche. Nous l’avons utilisée dans la phrase précédente. L’accord de majorité, quand on a affaire à un groupe mixte, veut tout aussi simplement que le genre le plus représenté l’emporte. Il ne s’agit pas ici d’imposer une règle, mais avant tout de sortir du carcan du « masculin l’emporte ».

    Complexité ?

    Six ans avant ce manifeste, une pétition intitulée : « Que les hommes et les femmes soient belles », lancée par plusieurs associations, appelait déjà à appliquer la règle de proximité. Et demandait à l’Académie française de «  considérer comme correcte cette règle qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin et permet à la langue une plus grande liberté créatrice. » Une pétition alors passée relativement inaperçue.

    Le 16 octobre, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, se disait défavorable à l’usage de l’écriture inclusive, estimant qu’elle « ajoute une complexité qui n’est pas nécessaire ». Fin octobre, l’Académie française se dressait contre l’écriture inclusive, y décelant rien moins qu’un « péril mortel ». Mais en condamnant la « démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit », l’Académie visait clairement l’usage du « point milieu », voire la féminisation des noms de fonctions, et pas l’accord de proximité, qui ne démultiplie rien du tout.

    Sans compter que cette règle de proximité est une composante de l’écriture inclusive qui permet parfois d’éviter l’utilisation de ce « point milieu » honni. Plutôt que parler des « académicien·ne·s coincé·e·s dans le passé », on peut choisir d’évoquer les « académiciens et académiciennes coincées ». Un choix qui permet en outre d’insuffler de l’ironie dans la grammaire, quand on sait qu’il s’agit là de 30 hommes et 4 femmes. Mais on peut aussi choisir l’accord de majorité, également proposé par les signataires du manifeste. Dans ce cas, voilà « les académiciens coincés ». La langue française ne sortirait-elle pas enrichie de cette liberté ?

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