Dans un texte critiquant la féminisation des noms de fonction, le député multiplie les fautes d’accord.
Julien Aubert, député UMP, n’a pas du tout apprécié que Sandrine Mazetier, députée PS, lui cloue le bec publiquement le 15 janvier lorsqu’il refusait de féminiser les titres des fonctions des femmes élues (voir Monsieur la députée (bis) )
N’y tenant plus, il a pris sa plus belle plume pour dire, dans le Huffington Post, tout le mal qu’il pensait de la féminisation des noms de fonction.
Et à deux reprises, il s’embrouille, ne parvenant pas à faire les bons accords.
« Est-ce donc ma faute si les intellectuels socialistes ont tellement souhaité la « refondation de l’Ecole » qu’elles en oublient les bases de la grammaire française ? »… Si les personnes qui oublient sont les « intellectuels socialistes », il faut écrire « qu’ils en oublient », monsieur le député.
Plus loin, Julien Aubert écrit : « C’est grâce à sa subtilité que le Français est envié depuis des siècles par tous les pays du monde et qu’elle a longtemps été la langue de la diplomatie. » Si c’est « le Français » qui a longtemps été la langue de la diplomatie, il faut écrire « qu’il a longtemps été ».. ; et non pas « qu’elle a… », monsieur le député.
C’est si perturbant que cela de voir une femme exercer une fonction prestigieuse ?
