Le Conseil général de l’Essonne permet à l’ancienne star des Bleues de profiter d’un congé paternité élargi. Comme ce sera bientôt prévu par la loi.
Marinette Pichon, figure historique du football féminin français, va pouvoir prendre 11 jours de congés quand sa compagne accouchera.
La footballeuse aux 112 sélections et 81 buts en bleu de 1997 à 2004 travaille aujourd’hui au service des sports du Conseil général de l’Essonne. C’est lui qui prendra en charge ce congé, à l’image de ce que font déjà certaines entreprises ou collectivités.
« Ça peut paraître tout bête mais c’est déjà tellement difficile d’arriver à construire ou agrandir une famille quand on est homosexuel que, quand on vous refuse en plus des jours à la naissance de votre enfant, c’est moralement dur. Là, mon congé a été tout de suite accepté. Cela me permet de préparer sereinement, sans prise de tête et sans mauvais jugement, l’arrivée de mon bébé », témoigne l’ancienne footballeuse dans Le Parisien.
« A l’heure du mariage pour tous, il m’a semblé essentiel d’aller au bout de la démarche », explique le cumulard Jérôme Guedj, président du département et l’un des députés à l’origine d’un amendement destiné à décloisonner ce congé paternité. La semaine prochaine, les députés devraient le transformer en « congé d’accueil de l’enfant », plus seulement destiné au père mais ouvert au partenaire contribuant à l’éducation de l’enfant.
8 commentaires
Est-ce que « cumulard » était nécessaire dans cet article ?
Non, mais il est toujours bon de rappeler quand un élu ne respecte pas ses engagements. Cela dit, ajoutons son excuse : http://lelab.europe1.fr/t/cumul-des-mandats-la-derogation-de-jerome-guedj-4531
mais quel rapport avec le sujet traité ? Pour tout autre personnalité politique, se préoccupe-t-on de savoir si il y a cumul ?
Non, mais il se trouve qu’il intervient sur le sujet traité à la fois en tant que président de Conseil général et que député. Donc en l’occurrence le cumul nous a sauté aux yeux et nous l’avons relevé. De manière peut-être trop abrupte, mais n’en faisons pas tout un plat.
On dit le « congé d’accueil de l’enfant » et non « accueil à l’enfant », qui ne veut rien dire…
Oui cela ne veut effectivement rien dire. Mais « accueil à l’enfant », c’est étonnamment le terme employé sur le texte original de l’amendement (AS 195, ici page 65 : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-soc/12-13/c1213005.pdf) Mais lors de son examen en commission, il s’est transformé en « accueil DE l’enfant » – ici page 16 : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-soc/12-13/c1213009.pdf). Dont acte. Modifions de ce pas cette tournure.
Et le bébé dans tout çà est-ce qu’on lui a demandé son avis???
@lesnouvellesnews
Je trouve que vous faites très bien de relever le cumul. Ça fait partie du personnage politique, et ça a un sens politique.