Le silence de l’info : Dans une affaire de viol par un policier usant de son autorité sur des gardées à vue, des avocats ont plaidé « fille facile » et « problèmes de communication » pour tenter de transformer la victime en coupable et vice versa.
Les faits : Un policier marseillais a été condamné mercredi à neuf ans de prison par la Cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour un viol commis le 23 juillet 2008 et des agressions sexuelles sur cinq jeunes femmes au cours de leur garde à vue.
En juillet 2008, Michèle Alliot-Marie alors ministre de l’Intérieur, avait dénoncé des « faits inadmissibles ». Et les avocats des plaignantes ont fait leur travail soulignant que « son acceptation n’était pas libre », pour expliquer la soumission de celle qui a accepté sous contrainte de faire une fellation.
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