Elle sera la première femme à occuper ce poste dans une institution que la France persiste à appeler « Cour européenne des droits de l’homme. »
Lundi 19 septembre, la juge irlandaise Siofra O’Leary a été élue, présidente de la European Court of Human Rights dont le nom traduit par la France est « Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) » et non « Cour européenne des droits humains. »
Siofra O’Leary deviendra, en novembre, la première femme à occuper cette fonction, a annoncé l’institution judiciaire du Conseil de l’Europe. Première femme depuis la création de la CEDH en 1959
Déjà vice-présidente de la cour installée à Strasbourg, Siofra O’Leary succèdera au juge islandais Robert Spano, en poste depuis le printemps 2020.
Le mandat de président de la CEDH est d’une durée de trois ans maximum, mais celui de Siofra O’Leary, 53 ans, prendra fin en juillet 2024, quand se terminera son mandat de neuf ans de juge à la CEDH, débuté en juillet 2015. Les juges n’étant pas rééligibles.
Ce sont les 46 juges de la cour (un juge par pays membre du Conseil de l’Europe) qui élisent le ou la président.e de la CEDH dont la mission principale est de présider les audiences de la Grande Chambre, qui traitent les affaires les plus sensibles
« Avec plus de 70 000 affaires en suspens, des préoccupations croissantes concernant les violations des Droits humains en Ukraine, au Myanmar et en Chine, et l’hostilité signalée de la nouvelle Première ministre britannique Liz Truss à l’égard de la Cour, elle présidera l’une des périodes les plus turbulentes des deux dernières décennies pour la CEDH. » écrit The Irish Times
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