En cas de défaite, le site web Football365.fr fait porter le chapeau aux femmes des joueurs… Ces WAGs qui font couler beaucoup d’encre dans la presse people.
« France – Danemark : arrivée des femmes, débuts des problèmes. » Un récent article de Football365.fr explique avec assurance que si les résultats des Bleus devaient se dégrader, leurs femmes en seraient responsables : « Depuis leur arrivée au Qatar pour la Coupe du Monde, tout se passait bien pour les Tricolores. Il n’y a eu aucun grain de sable dans la machine, mais la situation risque d’évoluer dans le mauvais sens dans les jours qui viennent. La faute à une querelle entre des épouses de deux joueurs concurrents, celle d’Alphonse Areola et celle d’Hugo Lloris. »
Les deux femmes se sont envoyées des piques en story sur Instagram. Ce qui a vite créé le buzz alors que les Français venaient de se qualifier pour les huitièmes de finale. La presse people s’est emparée du sujet et certains journaux de sport ont aussi voulu profiter de l’aubaine comme Foot01.com : « Madame Areola tacle Marine Lloris, la guerre des Wags évitée de peu« .
Wags est l’acronyme inventé par les tabloïds britanniques pour désigner les compagnes des joueurs (Wifes And Girlfriends ), ces Wags devant symboliser le succès des héros du ballon rond.
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Les internautes se sont également emparés de ce clash pour réactiver les stéréotypes qui collent à la peau des femmes : elles seraient « jalouses » et « briseuses de carrière ». Ainsi, ajoute l’article du média de foot, ce n’est pas la première fois que ces dernières se sont montrées « capricieuses » et ont empêché ces messieurs d’exceller dans la compétition : « Si les choses venaient à dégénérer, ça ne serait pas la première fois que la bonne dynamique des Bleus dans un tournoi Mondial se retrouvera perturbée par les caprices des épouses de joueurs. Ça a déjà été le cas en 2002 et en 2006 notamment. »
Et Football365.fr n’hésite pas à titrer le lendemain un article « Benzema – Giroud : Jennifer Giroud s’en mêle. » Encore une façon de dire que les femmes ne savent pas rester à « leur » place. La place que les hommes ont choisi pour elles : « couronner les vainqueurs » comme le disait Pierre de Coubertin.
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