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    Bien-être et richessesEconomie

    Le coût du bonheur Big Mac dans le monde

    par Isabelle Germain 2 septembre 2009
    Ecrit par Isabelle Germain 2 septembre 2009
    454

    source : www.economist.comCombien d’heures de travail pour un Big Mac ? The Economist vient de publier son étude annuelle prenant le sandwich pour indice de la disparité des salaires moyens dans différentes métropoles. La sociologue Marie Duru-Bellat, pour sa part, dans les pas de l’économiste Branko Milanovic, rappelle la nécessité de nouvelles mesures des inégalités mondiales : combien de Big Mac peuvent s’offrir Jérôme Kerviel, un ex-salarié de Molex et un paysan indonésien ?


     

    Il est chaud mon PPA (parité de pouvoir d’achat) ! C’est le verdict 2009, publié le 20 août, de la banque suisse UBS et de l’hebdomadaire britannique The Economist : en combien de temps un salaryman de Toronto, New York, Paris, Moscou, Sao Paulo ou Jakarta peut-il s’offrir un emblématique Big Mac ? L’index Big Mac n’est pas d’une grande fiabilité, et on peut lui objecter qu’il ne tient pas compte des loyers et des salaires dans chaque pays. Mais en s’amusant avec le principe de la PPA, The Economist développe une drôle de photo de l’économie mondiale à ras le MacDo, et instruit plutôt bien sur la réalité des rapports de force entre devises. Si les taux de change réels se conformaient à la PPA, la somme de 100 euros permettrait, convertie dans les monnaies locales, d’accéder à la même quantité de biens.

    Or un Big Mac sous la crise tourne autour de 3,57 dollars mais un salarié états-unien devra changer 5,34 dollars pour s’offrir un Big Mac européen (+29%). S’il veut faire une folie, qu’il aille en Suisse (+78%), et mieux en Norvège (121%). S’il veut un Big discounté, Hong Kong lui tend les bras. 

    Quelques surprises dans la revue de détails : le salarié parisien a beau accumuler les RTT dans un sombre pays en déclin, il est aussi performant que ses homologues de Toronto, New York, Chicago, Londres et Francfort qui le devancent d’une petite poignée de minutes : Un Big Mac à Paris en près de 20 minutes de boulot. Dans le peloton de tête, notons qu’à prix équivalent, un Big Mac de Chicago se fait moins désirer en temps qu’à New York. Moscou tient bien son rang également, tout comme Shangai et Sao Paolo. Budapest, Mexico-city, Jakarta et Nairobi ferment la marche des villes étudiées, avec un Big Mac accessible au-delà de 40 minutes, et jusqu’à près de 160 minutes pour la dernière métropole de la liste. 

    Inventer de nouvelles mesures des inégalités mondiales 

    L’Index Big Mac pourrait aussi servir d’indicateur cruel pour ce qui concerne la très forte disparité de revenus à l’intérieur d’un pays même. En France, en combien de nano-secondes un responsable et un trader de la Société Générale peuvent-ils s’offrir un Mac Do, sachant que les PDG français ont des salaires mensuels allant de 80 à 270 années de SMIC ?

    Climat général mondial : l’Observatoire des inégalités le souligne dans un article posté le 18 août : les richesses captées par le 1% des plus riches de la planète avaient notoirement diminué durant les Trente Glorieuses (1945-1975), le retour de balancier est d’autant plus fort.
    Marie Duru-Bellat

    Alors, « Face à la mondialisation ne faut-il pas de toute urgence penser les inégalités de façon globale et engager une mutation des instruments statistiques avec lesquels nous les appréhendons ? » s’interroge la sociologue Marie Duru-Bellat dans un texte publié le 25 août par l’Observatoire des inégalités.

    La chercheuse s’inspire des travaux d’un économiste de la Banque Mondiale, Branko Milanovic. Démonstration de la sociologue : « Combinant des données sur les revenus moyens des pays et sur les revenus au sein des pays, il classe tous les individus de la planète sur une échelle de revenus (après de savants calculs tenant compte du pouvoir d’achat notamment). Cela lui permet de dépasser les mesures classiques, celles où l’on s’arrête fréquemment, d’inégalités de revenus moyens par pays, pour appréhender des recouvrements entre pays selon les situations individuelles.

    Concrètement, comment se situent les personnes les plus riches des pays pauvres par rapport aux personnes les plus pauvres des pays riches ? Au moins sur la base des données de 2002, la réponse est sans appel : il y a très peu de recouvrement entre pays. Les plus riches des pays pauvres restent plus pauvres que les plus pauvres des pays riches. Par exemple, un chômeur indemnisé en France, qui est parmi les revenus les plus faibles de notre pays est plus riche que les personnes du décile de revenu supérieur de Madagascar, même en tenant compte des écarts de prix entre les deux pays. Autre exemple, toujours sur la base des données de 2002, si on découpe les salaires par tranches de 5%, les chinois qui se situent au niveau du ventile supérieur ont des revenus comparables aux allemands qui se situent dans le ventile inférieur. Ces calculs, dont l’auteur souligne qu’ils sont évidemment des ordres de grandeur vu les imperfections des données, rappellent si besoin en était que les inégalités de revenus entre pays restent aujourd’hui plus massives que jamais. »

    Un examen historique l’amène à souligner : alors qu’au dix-neuvième siècle, votre revenu dépendait plus de votre groupe social que du pays où vous viviez, au milieu du vingtième siècle, c’est bien plus votre pays que votre groupe social qui compte, car la période de « développement » économique qui a pris place a fortement accentué les inégalités entre pays. »

    Deux handicaps majeurs d’inégalités

    La chercheuse s’appuie alors sur un texte inédit de Branko Milanovic, rédigé en juin 2009 et qui présente de nouveaux calculs.  » Il montre qu’environ 80% des inégalités des revenus, à l’échelle de la planète, s’expliquent par deux caractéristiques, le pays où l’on est né et le milieu social où l’on a grandit, soit deux paramètres sur lesquels les personnes n’ont aucun contrôle. Seulement un cinquième des inégalités de revenus s’expliquent donc par la chance, la conjoncture économique et… le mérite personnel dont la portée est donc singulièrement limitée.
     
    Ceci vaut d’être souligné dans des pays riches comme le nôtre où l’idéologie méritocratique tend à diffuser l’idée que chacun est responsable de son sort, en d’autres termes que le mérite individuel règne en maître des destinées. Mais il est tout aussi important de souligner que dans les pays les plus pauvres de la planète, les choses se présentent de manière encore plus brutale : pour voir sa situation s’améliorer, un individu motivé peut certes œuvrer à l’amélioration de la situation matérielle de son pays et s’efforcer de grimper lui-même dans l’échelle des revenus de son propre pays. Mais Branko Milanovic souligne que s’il est impatient, le plus efficace est d’émigrer vers un pays riche… » Où il aura toutes les chances de se retrouver dans les statistiques de tête de l’index Big Mac.
     

    Ecrit par notre partenaire idée@jour.

     

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