Censuré une première fois, puis remis en ligne, puis à nouveau censuré par Youtube. Le clip CLIT parodiant une chanson d’Orelsan ne passe pas. Les deux auteures féministes ont lancé une pétition « pour que Youtube claque la porte au sexisme ».
Orelsan
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Politique & Société
Sexisme : le rappeur Orelsan sera rejugé
par Isabelle Germainpar Isabelle GermainLe chanteur, poursuivi par un collectif depuis 2009, pour provocation à la violence envers les femmes sera jugé une troisième fois. La Cour de cassation a annulé la décision de la Cour d’appel de Paris qui avait jugé les poursuites prescrites.
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Bruits et chuchotements
Orelsan condamné, l’incitation à la violence misogyne recule
par Isabelle Germainpar Isabelle GermainLe tribunal correctionnel de Paris a condamné le rappeur pour injures et provocations à la violence à l’égard des femmes. Une première décision qui responsabilise les artistes.
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Olympe, qui a une bonne mémoire, met côte à côte deux réactions de la Ligue des Droits de l’homme. Très compréhensive avec celui qui hurlait « sale pute », la ligue aujourd’hui demande l’arrêt des concerts de Sexion d’Assaut. Et elle n’est pas la seule. Les prises de position sont telles que le groupe de rap a fini par présenter des excuses pour ne pas être interdit de salles de spectacle. Orelsan, lui, s’était contenté de dire que les plaignant(e)s ne comprenaient rien à son art. Et des responsables politiques, ministre de la Culture en tête, avaient comparé le rappeur à Rimbaud. Pour lui, ce que les opposants à Orelsan considéraient comme de l’incitation à la violence machiste ou de l’insulte relevait tout simplement la liberté d’expression. Le niveau de tolérance à l’homophobie a enfin fini par baisser d’un cran. Celui concernant la violence faite aux femmes a du mal à reculer.