Les banques se portent bien, merci pour elles. Un an après l’éclatement de la crise financière, les établissements français renouent avec le profit, et les règles que viennent d’édicter le gouvernement et la Fédération bancaire n’ont pas grand chose de contraignant.
Merci à Françoise Simpère pour son ode à la gloire des faibles, des ratés et des candidats aux suicides que nous pourrions tous devenir dans ce monde de brutes comme ils disent dans la pub pour le chocolat. Oui, chère Françoise, à partir du moment où une entreprise considère ceux qui y travaillent comme, au choix, « variables d’ajustement », « actifs » ou même « risques psychosociaux », au service de la seule performance, la mort rôde.