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    Les féministes dénoncent « la machine à humilier les femmes » de Thierry Ardisson

    par Clara Authiat 16 juillet 2025
    Ecrit par Clara Authiat 16 juillet 2025
    99

    Le décès de l’animateur de télévision a été annoncé ce lundi 14 juillet. Plusieurs personnalités rendent hommage à ce “monument de la télé”… mais omettent le système sexiste entretenu par ses émissions pendant plus de trente ans.

    Thierry Ardisson a présenté l’émission Tout le monde en parle de 1998 à 2006. Capture d’écran Youtube © INA Arditube

    Que retenir de Thierry Ardisson, disparu ce 14 juillet 2025, à 76 ans ? Pour certains, il est « irrévérencieux ». Pour d’autres, il a été la figure de proue d’un système médiatique sexiste.

    Des éloges qui mettent mal à l’aise 

    Depuis les années 80, Thierry Ardisson a monopolisé les écrans de télévision dans différentes émissions, notamment Tout le Monde en parle (1998-2006 et Les Terriens du samedi !, devenu Salut les Terriens (2006-2018). « L’homme en noir nous laisse en deuil. Animateur et producteur de cinéma et de télévision, Thierry Ardisson imposa pendant des décennies un paysage audiovisuel français une voix, une silhouette, un style, un esprit, teinté de curiosité et d’irrévérence », déclare Emmanuel Macron. L’animateur télé Arthur écrit : « C’était plus qu’un animateur. Un œil qui brillait toujours un peu trop tard dans la nuit. Il a inventé un ton, un style, une manière de recevoir sans jamais se soumettre. L’insolence, les excès, la liberté d’expression comme on ne la retrouvera plus jamais en télé ». Jean-Luc Reichmann évoque « un exemple de professionnalisme, d’exigence, d’innovation ».

    Même son de cloche chez Rachida Dati, ministre de la Culture, qui salue « son style inimitable, son esprit libre et son goût pour la transgression, il avait façonné la télévision d’aujourd’hui ». Plus surprenant, Léa Salamé rend, elle aussi, hommage à un « inventeur génial » et « concepteur insensé » qui « sentait l’époque comme personne ». Autre personnalité féminine de l’audiovisuel qui a réagi à cette disparition : Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions. Elle écrit sur Linkedin : « L’homme en noir a quitté la scène. Avec lui disparaît une figure singulière de la télévision française. Un créateur libre, brillant, irrévérencieux et profondément attaché à son époque qu’il savait si bien faire parler. Thierry Ardisson n’avait peur de rien. Il aimait provoquer, déranger parfois, mais toujours avec style et intelligence. Derrière le noir et blanc de ses émissions, il y avait une palette infinie de nuances, une exigence rare et un amour absolu de la télévision ». 

    Mais cette pluie d’éloges dérange, encore plus lorsqu’ils viennent de femmes qui affichent leur volonté de lutter contre les stéréotypes sexistes. De nombreuses féministes dénoncent le sexisme ancré dans les médias, incarné par le présentateur.

    Dénoncer le sexisme et la misogynie dans les médias

    Cécile Delarue, réalisatrice du documentaire Les scandaleuses, écrit sur Instagram : « Ardisson c’était avant tout l’école de l’humiliation pour les femmes. Toutes. Sous le prétexte de la bonne blague, de la libération sexuelle, du on peut tout dire on est tellement libres: c’était piétiner les femmes systématiquement ».

    Voir cette publication sur Instagram

    Une publication partagée par Cecile Delarue (@cecileofzestreet)

    Les images d’archives de ses différentes émissions ressurgissent du passé et choquent. Les féministes étaient déjà nombreuses à s’en indigner. Mais les tenanciers des médias s’arrangeaient pour qu’elles ne soient pas entendues. Et les réseaux sociaux n’existaient pas. Natacha Henry, autrice et journaliste, écrit sur Linkedin : « En tant qu’ancienne présidente de l’Association des femmes journalistes, je me dois quelques précisions. Dans les années 1990-2000, nous dénoncions le sexisme dans les médias, lancions l’alerte, ces médias étaient fournisseurs de violences. Thierry Ardisson (et d’autres) était de l’autre côté. Sous couvert de « liberté d’expression », ils abusaient de vulgarité sexiste, et muselaient quiconque n’était pas d’accord ». Après MeToo, et grâce aux discours féministes diffusés enfin via Internet, la prise de conscience collective est plus grande et rend le sexisme outrancier de ces séquences encore plus insupportable.

    En 1999, Christine Angot est invitée dans l’émission Tout le monde en parle pour parler de son livre L’inceste. L’animateur tourne en ridicule sa déclaration. Rebelote en 2000, lorsqu’elle revient pour présenter son livre Quitter la ville. Elle finit par quitter la plateau après les plaisanteries – les menaces de gifle – de Laurent Baffie. Elle n’est pas la seule à être malmenée sur ce plateau. « Qu’est-ce que vous avez de moins sexy ? Moi je sais, mais je ne dirai pas…. Il faut perdre cet accent canadien. », lançait Thierry Ardisson à l’écrivaine Nelly Arcan en 2001. En 2006, c’est au tour de l’actrice Sara Forestier : « Tu passes ta langue sur tes lèvres de temps en temps dans la journée ? T’as déjà dragué des amis de ton père ? T’as déjà dragué ton père ? ». En 2007, la journaliste et romancière Tristane Banon, qui affirme avoir été agressée sexuellement par DSK en 2002, lorsqu’elle était âgée de 22 ans, se rend dans l’émission de Thierry Ardisson : les invités rigolent, l’un d’eux lui demande même comment elle était habillée et l’animateur ponctue une de ses phrases par un « j’adore ». Toujours sous couvert d’humour, le sexisme s’impose et musèle la parole des victimes d’agressions sexuelles. Encore en 2017, dans l’émission Salut les Terriens, l’actrice Stéfi Celma avait été la cible de remarques racistes sur sa chevelure afro. Les exemples sont pléthores.

    Lire : Baffie soulève la jupe de Nolwenn Leroy… ça ne passe plus

    Une lente remise en question des médias

    Les émissions de Thierry Ardisson marquent encore celles qui s’y sont rendues. « Je n’ai jamais ri devant ses émissions humiliantes et ses invités d’extrême droite et encore moins quand il m’a interviewée enceinte et sous couvert d’humour me posait des questions sur les infidélités prétendues de mon mari alors que je venais parler d’un livre sur l’Afghanistan. Là j’ai souri pour ne pas pleurer. J’avais 24 ans. C’était une de mes premières apparitions à la télévision. Les maisons d’édition nous imposaient d’y aller, c’était un passage obligé et un traumatisme », se remémore l’écrivaine Amanda Sthers dans les commentaires du post Instagram de Cécile Delarue.

    Sur les réseaux sociaux, on reproche aux féministes leur prise de parole. En story sur Instagram, Cécile Delarue rétorque : « Ça fait longtemps que je dis et écris ce que j’ai partagé hier. (…) Thierry Ardisson a été un monument de la télé française (…) mais en tant qu’homme de pub comme de télé, il a été aux commandes d’une machine à humilier les femmes et les réduire à leur sexe ». Natacha Henry précise son intention : « Je ne raconte pas cela pour déshonorer sa mémoire, mais pour marquer une époque révolue. Car heureusement, grâce aux activistes, grâce aux lois, on a fini par gagner. Mais quel temps perdu ! ».

    Au-delà de l’homme, Thierry Ardisson, il est davantage question des chaînes de télé, d’un système médiatique et d’une société patriarcale qui ont permis, encouragé même, une attitude sexiste et des propos misogynes dans le seul but de divertir. « Comment décrire un monde fait d’humiliations féminines à des heures de grande écoute, de protestations étouffées par les rires du public chauffé à blanc, de colère rentrée dans le regard des femmes ciblées ? », écrit la journaliste Johanna Luyssen dans un billet paru sur Libération. Si Laurent Baffie a récemment exprimé quelques regrets quant à son comportement, les médias d’aujourd’hui semblent avoir toujours autant de mal à dénoncer le sexisme.

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    Cécile Delaruelaurent BaffieNatacha Henrysexisme dans les médiasThierry Ardisson
    1 Commentaire FacebookTwitterLinkedin

    1 Commentaire

    Bilay 16 juillet 2025 - 22:43

    Enfin ,de lire des vérités qui dérangent ,la vraie liberté est là et certainement pas sur tf1 .
    A la décharge de Baffie ,il s’est excusé mais un peu tard .
    L’homme en noir a , lui , dédaigné les excuses de son comparse .

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