Les dérangés du genre belges incendient des écoles et fabriquent des discours délirants pour empêcher l’éducation sexuelle, presque dix ans après leurs compères en France.
Dans la nuit du 12 au 13 septembre, cinq écoles maternelles ont été incendiées à Charleroi en Belgique puis deux autres le lendemain. Sur les murs de plusieurs écoles belges, des manifestants violents ont laissé des graffitis « Non à l’Evras ». Evras étant l’acronyme d’ « éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle » Cette éducation faisait déjà partie des enseignements, mais un nouveau décret rend obligatoires deux séances de deux heures par an pour deux années scolaires : en sixième et dans ce qui correspond en France à la classe de seconde.
La violence des opposants et les discours complotistes qu’ils déploient, ressemblent aux dérangés du genre qui s’opposaient furieusement aux ABCD de l’égalité en 2014, en France, en prétendant par exemple qu’on allait apprendre la masturbation dès la crèche…
Lire : Les dérangés du genre à l’assaut des écoles (et ils ont remis ça en 2017)
En Belgique, les incendies qu’ils ont provoqué ont causé de gros dégâts rendant les établissements inaccessibles pour plusieurs jours.
La ministre de l’Education, Caroline Désir (PS), a dénoncé des « actes terroristes » et témoigné tout son « soutien aux équipes éducatives et aux directions touchées ainsi qu’aux élèves et aux parents ». La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden a écrit sur les réseaux sociaux avoir « demandé à la police fédérale d’apporter son soutien aux zones locales afin d’éviter une escalade » et ajouté : « Les incendies criminels à Bruxelles et en Wallonie doivent cesser ».
Le programme de ces enseignements a été dévoyé sur les réseaux sociaux. Ces programmes prévoient qu’en fonction de l’âge des élèves, et sur la base des questions qu’ils formulent eux-mêmes, les formateurs y abordent des thèmes tels que les émotions, le consentement, les relations sexuelles, l’identité de genre, la contraception ou encore la prévention vis-à-vis de la pornographie.
Mais selon ses détracteurs, ces enseignements seraient une vaste entreprise de perversion. Le président du mouvement catholique intégriste Civitas, qui a pris la parole lors d’une manifestation samedi 16 septembre à Bruxelles, a prétendu qu’il s’agirait d’un « plan mondial promu par l’OMS pour installer un nouvel ordre mondial sexuel pervertissant les enfants ». Dans les manifestations, outre les discours complotistes disant qu’on allait apprendre la sexualité en la pratiquant à l’école, des discours homophobes, transphobes ou encore anti-IVG jalonnaient les manifestations selon la RTBF.
Caroline Désir a dû réexpliquer sur la radio La Première (RTBF) : « On ne va évidemment pas encourager une hypersexualisation chez les jeunes, ni susciter une orientation sexuelle ou une identité de genre. J’ai lu qu’on allait ‘apprendre aux enfants à se masturber’, c’est complètement inadmissible de faire peur aux parents sur ce sujet ».
En France, Pap Ndiaye, alors ministre de l’Education avait annoncé en juin dernier un renforcement de ces enseignements à l’égalité encore très légers dans la scolarité des enfants.
Les enseignements prévus par la loi sont très loin d’être prodigués dans tous les établissements. Et cette lacune de l’éducation nationale ouvre un champ libre à la pornographie qui apprend une sexualité violente envers les femmes.
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