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    2024 : des combats et de la récup 

    par La rédaction 27 décembre 2024
    Ecrit par La rédaction 27 décembre 2024
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    Au terme de batailles homériques, quelques combats ont été partiellement gagnés par les féministes. Et les dirigeants politiques ont crié victoire, entretenant ainsi l’illusion d’une égalité femmes-hommes en marche. Retour sur une année d’avancées réelles et de victoires en trompe-l’œil.

    Des récupérations politiques

    L’histoire de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution et la tardive et timide récupération politique du «procès des viols de Mazan» illustrent ce que la sociologue Christine Delphy appelle « le mythe de l’égalité déjà là.»

    4 mars 2024 : historique ! Alors que le droit à l’IVG est menacé partout dans le monde, y compris en France, les féministes se battent, depuis des années pour graver ce droit dans le marbre de la Constitution. Face aux valeureuses militantes, les dirigeants politiques ont d’abord oscillé entre déni du danger, opposition franche ou ignorance de la complexité du travail législatif. Mais le 4 mars 2024, la constitution était modifiée. Même si c’est « la liberté » de recourir à l’avortement qui est finalement inscrite et non le « droit », l’adoption de ce texte est une victoire féministe.
    Et des hommes politiques, qui, auparavant, rechignaient à adopter cette mesure, ont triomphé. Une cérémonie très médiatisée, mi solennelle mi-festive, a vu le président de la République et le Garde des Sceaux s’afficher en sauveurs de la cause des femmes. Une autre manifestation, moins médiatisée, avait réuni les féministes, le 4 mars, au moment de l’adoption du texte. Parce qu’il fallait inscrire ce combat dans l’Histoire. Et surtout ne pas laisser croire aux générations futures que la conquête des Droits des femmes est une promenade de santé. (Lire : Inscription de l’IVG dans la Constitution : pourquoi il faut célébrer la victoire)

    Procès « des viols de Mazan ». Autre grand combat de 2024 : le procès des 51 hommes qui ont violé une femme rendue inconsciente par son mari. Gisèle Pélicot, la courageuse victime, a refusé le huis clos pour que le monde regarde en face ces hommes « ordinaires » qui violent en toute impunité. Elle a été soutenue par les féministes. Pour, ensemble, faire que « la honte change de camp ». Dans ce procès médiatisé dans le monde entier, le silence des hommes politiques français a été assourdissant. Alors qu’ils s’emparent souvent de « faits divers » pour servir leurs discours politiques, sur cette affaire, ils étaient aux abonnés absents. Jusqu’au verdict du procès. Là, ils ont multiplié les communiqués satisfaits et admiratifs. Sauf que si le mari violeur écope de la peine maximale, les condamnations des co-accusés sont très faibles, comme souvent dans les rares procès pour viol instruits en France. Avec leurs communiqués triomphants, les hommes politiques donnent l’illusion que le problème est réglé alors qu’il ne le sera jamais sans une transformation sociétale d’ampleur pour en finir avec la banalité du viol. Une transformation qui passe par une « Loi intégrale » allant de l’éducation des enfants au traitement juridique des viols. (lire : Affaire Pélicot : fin amère du procès de la banalisation du viol)

    Prostitution : une victoire féministe qui n’a pas été récupérée par les hommes politiques et c’est dommage !  Le 25 juillet dernier, la Cour Européenne des Droits Humains (CEDH) à rejeté une demande d’abrogation de la loi du 13 avril 2016 « visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées ». Cette loi est sans cesse attaquée par ceux qui définissent les personnes prostituées comme « travailleur.ses du sexe » pour masquer la réalité de l’esclavage prostitutionnel. Ils veulent faire croire que la loi de 2016 met en danger les personnes prostituées. La CEDH a remis les idées à l’endroit : ce n’est pas la loi qui agresse les personnes prostituées. Ce sont les clients et les proxénètes. La position abolitionniste de la France, qui date de 1949, est toujours remise en cause en France. Le traitement médiatique du sujet va le plus souvent dans le sens des opposants, ne serait-ce qu’en adoptant leur vocabulaire « travailleuses du sexe » quand les associations féministes rappellent qu’il ne s’agit « ni d’un travail, ni de sexe » mais plutôt d’une série de violences. La saisine de la CEDH par les pro-prostitutions avait été abondamment relayée dans les « grands » médias. Mais son rejet a été peu visible… Et les hommes politiques sont restés très discrets sur le sujet, comme s’il ne fallait pas déranger les prostitueurs. (Lire : La CEDH approuve à l’unanimité la loi française abolitionniste contre le système prostitutionnel) Ce désintérêt des hommes politiques pour ce sujet laisse un boulevard aux pro-prostitution qui envoûtent les médias en racontant la fable de la prostitution libre et heureuse… Quand des enquêtes sur les réseaux de proxénètes ou le système de prostitution des mineures permettraient de donner une tout autre vision la prostitution. (Lire : Protection de l’enfance : le système ne peut pas faire face aux proxénètes)

    Idem pour la pornocriminalité. Après le rapport terrifiant du HCE fin 2023, les réactions politiques ont été très molles et peu satisfaisantes. Lire : Des sites pornographiques (enfin) bloqués (et : Pop-porn, la BD qui remet le porno à sa place)

    Politique

    La politique n’est toujours pas faite pour les femmes : Dérèglement climatique : les femmes subissent, les hommes décident … La « cuisson propre » : pour le climat ou pour la santé des femmes ? Et elles ne sont pas le mètre-étalon  Conduisez comme une femme… pour rester en vie

    En 2024, les dirigeants politiques aiment les ambiances réacs : « Qui c’est Raoul » : Gabriel Attal et l’autorité virile… Emmanuel Macron surjoue la virilité, énième épisode… Le président de la République décorera lui-même Michel Sardou… « Vous hystérisez le débat » : Aurélien Pradié recadré… De l’Elysée à Davos, le corps des femmes au service du PIB

    La campagne pour les élections européennes puis législatives a aussi été l’occasion de voir des femmes accomplir un travail de fond Ces femmes qui ont réussi la mobilisation à gauche , Quand la France devient ingouvernable, des femmes sont appelées à la rescousse (mais pas nommées).

    Economie et social 

    Une décision de la Cour de Cassation l’a confirmé en septembre dernier : Tenir des propos sexistes peut conduire au licenciement pour faute. C’est la seule avancée notable pour la place des femmes dans le monde du travail. Pour le reste, elles performent : Entrepreneuriat : les femmes impactent, les hommes gagnent. Mais elles restent dans l’ombre : La France à Davos ? Beaucoup d’hommes ! Lire aussi : De Choose France à Vivatech, le masculin l’emporte toujours. Les femmes doivent travailler discrètement, et avec le sourire : Reconnaître la pénibilité du travail des femmes… et pas dans les secteurs les plus riches : Femmes et carrières scientifiques : Elles bougent, ils font du surplace
    Partout, elles doivent se battre pour obtenir quelques strapontins dans les allées du pouvoir COP29 : de zéro à 12 femmes au comité d’organisation. Le seul fait d’être femme suffit à les tenir à l’écart L’hostilité aux femmes managers repart à la hausse. Pire : Place des femmes au travail : les moins de 30 ans moins bien loties que leurs ainées… Et la parité s’affiche en trompe-l’oeil : Les grandes entreprises avancent vers la parité… à nombre d’hommes constant
    Le plafond de verre reste très épais : Les femmes cadres encore pénalisées après les congés maternité. Et il faut encore expliquer, le 8 mars, ce que beaucoup font mine de découvrir : Pourquoi les femmes gagnent encore 23,5% de moins que les hommes
    Les mentalités n’évoluent pas : Pause professionnelle : Les femmes s’occupent des enfants, les hommes s’occupent de leurs projets personnels
    L’une des solutions pour amorcer une sérieuse baisse des inégalités de revenus entre femmes et hommes peine à se mettre en place : Budget sensible au genre : quand l’argent public cesse de financer les inégalités

    Sport

    C’est d’ailleurs sur la question du sport que la budgétisation sensible au genre pourrait être appliquée rapidement : Football : une équipe féminine supprimée pour favoriser les joueurs masculins ; Sport : encore des équipes féminines sacrifiées au profit des hommes…
    Bien sûr, les Jeux Olympiques et paralympiques de Paris ont donné à voir presque autant de femmes que d’hommes sur les terrains de sport. L’écume des Jeux : des images pour l’égalité femmes-hommes et Les Jeux paralympiques : pas de parité mais des progrès
    Mais L’Equipe héroïse (encore !) un homme violent et Rugbymen accusés de viol en réunion : récit adouci dans les médias français
    Le milieu est loin d’être épargné par les violences sexuelles : Violences sexuelles dans le sport : un rapport dénonce les « défaillances systémiques »  

    Culture

    De nombreuses œuvres aux accents féministes ont été célébrées cette année… mais elles n’ont pas toujours eu le succès qu’elles méritaient et ont fait moins de bruit que des œuvres plus réacs. Justine Triet, la réalisatrice du film « Anatomie d’une chute », a cumulé les Prix et récompenses : Aux Golden Globes, Justine Triet rend fière la France, César 2024 : le triomphe d’Anatomie d’une chute Un film italien a défrayé la chronique : Pourquoi « Il reste encore demain » est un phénomène de société….. L’affaire Nevenka, premier #MeToo espagnol a été un succès.
    C’est une femme qui a remporté le Grand Prix de la bande dessinée: Posy Simmonds lauréate du Grand prix d’Angoulême 2024
    Mais les chiffres sont têtus : ​​Semblant de parité dans le secteur de l’audiovisuel… Le cinéma va mieux, pas la parité … Cannes 2024 : les réalisatrices en perte de vitesse … Académie, nom masculin ? …  Silence… On ne tourne pas avec des femmes de plus de 50 ans !
    Et le film qui a triomphé à Cannes déçoit : Cannes 2024 et prostitution : pourquoi la Palme d’Or suscite beaucoup de consternation
    Nous avions voulu voir dans le film « Maria », une nouvelle page de l’histoire du cinéma s’ouvrir : Maria Schneider, enfin entendue Mais : « Le Dernier Tango à Paris » programmé, les féministes interpellent la Cinémathèque
    Judith Goderèche a voulu faire bouger les lignes : « Je parle mais je ne vous entends pas » : Judith Godrèche sur la scène des César
    C’est toujours le regard masculin qui façonne la culture : Les hommes lisent des auteurs, les femmes lisent des auteurs et des autrices

    Bruits et chuchotements

    Les instances de consécration de la culture ont semblé être remises en question : Stars et agresseurs sexuels : la tardive épiphanie des médias … Mais 7 ans après #MeToo, la honte n’a pas changé de camp et, par exemple : Affaire Nicolas Bedos : le tribunal médiatique s’emballe

    Fabrique de héros misogynes : Mort de Frédéric Mitterrand : hommages contestés… Mort de Janine Anquetil, veuve de Jacques, héros des médias malgré tout Mais parfois, l’honnêteté triomphe : L’abbé Pierre : la situation ne se retourne pas contre les victimes

    Les mauvaises habitudes persistent : Un journal banalise les violences machistes… puis se reprend… Assassinat de Shemseddine : ne parlez pas de « crime d’honneur »  ! … Meurtre de Philippine : les récupérations politiques l’emportent sur la lutte contre les violences misogynes C’est toujours le regard masculin qui s’impose dans les médias Divorces : la faute aux femmes ?

    Finalement… Metoo avance, pas la conversion féministe

    2024féministerécap
    2 commentaires FacebookTwitterLinkedin

    2 commentaires

    Ouardia Derriche 27 décembre 2024 - 21:09

    Bilan en demi-teinte mais la cause des femmes avance, même en France où la résistance aux avancées est rude: c’est ce que nous devons retenir !

    Répondre
    Michelle Drouault 30 décembre 2024 - 15:33

    Procès des viols de Mazan: les commentaires des courriers des lecteurs de grands media sont instructifs, et montrent que la culture du viol a encore de beaux jours devant elle: c’est déni, déni , déni à tous les étages. Comme celui des accusés qui ont fait appel, sans doute n voient ils pas ce qu’ils ont fait de mal??? Mais tout de même in petit frémissement: certains hommes ont peur, et clament partout que « tous les hommes ne sont pas des violeurs »(nul n’affirme celà!) et que les féministes sont des méchants misandres….

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